1820Année 1820

- Feller – Supplément au Dictionnaire historique : Article Saint-Martin

- Le Spectateur belge : Article (extrait) :  Sur les sociétés secrètes 

- Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles

- Villers - Essai sur l’esprit et l’influence de la réformation de Luther. : Sociétés secrètes; Francs-Maçons ; Roses-croix ; Mystiques ; Illuminés.

- Staël - De l’Allemagne : Quatrième partie
     - Chapitre V – De la disposition religieuse appelée mysticité
     - Chapitre VII – Des philosophes religieux appelés théosophes.
     - Chapitre VIII – De l’esprit de secte en Allemagne

Page publiée le 20 septembre 2020 - Mise à jour le 20 avril 2023


1820 feller

 1820 - Feller – Supplément au Dictionnaire historique 

Supplément au Dictionnaire historique de l’abbé F. X. de Feller formant la suite de la nouvelle édition, revue et corrigée sur la troisième, et augmentée de quatre volumes

Convenientia cuique. Hor. Art. poét.

Tome quatrième

À Paris, à la librairie de la société typographique, chez Méquignon fils aîné, rue Saint Severin
À Lyon, chez MM. Guyot frères, Libraires, rue Mercière - 1820

La première version que nous avons trouvé de la biographie et de la bibliographie de Saint-Martin se trouve dans l'édition de 1820 du Dictionnaire historique de l'abbé F.X. Feller (1735-1802). Il existe plusieurs éditions de ce dictionnaire historique : 1823, 1832, 1833, 1836, 1836, etc.

Nous présentons les articles sur Saint-Martin à partir de l'année 1820.

Ce dictionnaire reprend en partie, surtout en ce qui concerne la bibliographie, les informations que l'on trouve dans tous les dictionnaires, biographies et bibliographies qui sont publiées depuis l'article de Tourlet en 1804 dans les Archives littéraires de l'Europe.

Article Saint-Martin (pp. 133-135)

(Orthographe respectée)

SAINT-MARTIN (Louis-Claude de) naquit à Amboise le 18 janvier 1743. Il appartenait à une famille distinguée dans les armes, fit de bonnes études, et possédait plusieurs langues anciennes et modernes. Dans sa jeunesse il entra au service, mais cet état n’était guère conforme à ses inclinations naturelles, aussi il le quitta au bout de six ans : Saint-Martin avait un caractère tranquille, aimait l’étude et le recueillement, où il se plongeait dans ses idées métaphysiques. Après avoir voyagé en Suisse, en Allemagne, en Angleterre et en Italie, il revint à Lyon où il demeura trois ans, presque inconnu, dans la retraite, ne voyant qu’un petit nombre d'amis. Il mena la même vie obscure et paisible à Paris, où il s’était rendu après cette époque ; impassible au milieu des événements de la révolution, il put en éviter les suites. Il ne blâmait ni ne louait rien avec excès, et son âme, concentrée en elle-même, ne se nourrissait que d’idées philosophiques, ne regardait les affreuses scènes qui se passaient autour d’elle que comme des maux inévitables ou mérités. Malgré l’obscurité dans laquelle il se plaisait ou il affectait de vivre, il trouva un grand nombre d’admirateurs et beaucoup de disciples, connus sous le nom de martinistes ; il dut ceux-ci à un ouvrage qu’il publia et dont nous allons parler. Il était lié avec le sénateur le Noir-la-Roche, dans la maison duquel il mourut, à Aunay, le 15 octobre 1803, à l’âge de soixante ans. 

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1820 spectateur belge1820 - Le spectateur belge – T 18

Le spectateur belge

Ouvrage historique, littéraire, critique et moral

Par Léon De Foere

Tome dix-huitième

Bruges,
chez la Veuve De Moor et fils, imprimeurs libraires,
rue Philip Stock, n° 18

M DCCC XX (1820)

1820 spectateur belge p305N° XXIII - Sur les sociétés secrètes, par rapport aux mouvements révolutionnaires de l’époque (article premier). Extrait, page 314 et note

La vaste institution de Mani et des Manichéens, est due à une intime fusion de la Gnose ou science secrète des Théosophes chrétiens avec les mystères païens de la théosophie indienne. Mr l’abbé Barruel a voulu faire de Mani un matérialiste et presqu’un jacobin ; comme il ne montre pas une grande connaissance des véritables doctrines de ce fameux sectaire, je le laisse se débattre avec son chimérique système, et prouver qu’une moitié du genre humain a conspiré, depuis environ deux mille ans, contre l’autre, pour nous amener les beaux jours de la révolution française (1)

1. Note du Spectateur

L’auteur de cet article paroît [sic] ne pas se douter que, parmi ses lecteurs, il en est qui pourroient [sic] s’inquiéter de ses intentions et du but où il tend. Voilà pourquoi je suis obligé de les expliquer quelquefois par des notes. L’abbé Barruel est, à certains égards, justement regardé comme le grand historien des sociétés secrètes ; le contredire n’est donc pas une petite entreprise, si nous considérons l’extrême susceptibilité de certains esprits. L’auteur ne tend cependant, dans cette partie de sa dissertation, à d’autre but qu’à démontrer qu’il faut juger les diverses sociétés secrètes de tous les siècles sur leur doctrine et leur tendance, et non pas les confondre, comme a fait l’abbé Barruel, qui a cherché à assimiler Manès et les Manichiens [sic], Saint-Martin et les théosophes, aux audacieux clubs de Weisshaupt en Bavière, et aux misérables coteries philosophistes du règne de Louis XV.

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1820 victoires conquetes1820 - Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles

Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des français de 1792 à 1815

Par une société de militaires et de gens de lettres.

Paris,
C. L. F. Panckoucke, éditeur,
rue des Poitevins, n° 14

Tome vingt-deuxième
Livre neuvième

1820

Cinquième coalition. Guerre d’Allemagne. Chapitre premier. 1813 (extrait, page 2-3)

… Les premiers sectaires du Tugendbund faisaient partie d’une secte qui s’était élevée en Allemagne, et principalement en Prusse, vers la fin du dix-huitième siècle, sous la [page 3] dénomination de martinistes ou illuminés. Cette dernière association mystique, dont il n’entre point dans notre plan de développer les dogmes, avait compté parmi ses membres des personnages illustres.

bouton jaune  Guerre d’Allemagne. Chapitre premier. 1813