oeuvres posthumes 11807 - Louis-Claude de Saint-Martin - Œuvres posthumes

Œuvres posthumes de Mr de St Martin,

À Tours
Chez Letourny, Imprimeur- Libraire
2, rue Colbert
1807.

« J'ai désiré de faire du bien, mais je n'ai pas désiré de faire du bruit, parce que j'ai senti que le bruit ne faisait pas de bien, comme le bien ne faisait pas de bruit. »
St. MARTIN, Portrait, § 740 (p.96)

Avertissement des éditeurs (extraits)

Tome I - Table des Matières

Tome II - Table des Matières

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1807 - Biographie moderne ou dictionnaire biographique

Biographie moderne ou dictionnaire biographique de tous les hommes morts et vivants qui ont marqué à la fin du 18e siècle et au commencement de celui-ci, par leurs écrits, leur rang, leurs emplois, leurs talents, leurs malheurs, leurs vertus, leurs crimes, et où tous les faits qui les concernent sont rapportés de la manière la plus impartiale et la plus authentique

Troisième édition - Corrigée et augmentée d’un grand nombre d’articles - Tome quatrième - À Leipzig, chez Paul-Jacques Besson, libraire - 1807, page 253.

Saint-Martin, pages 253-2541807 biographie moderne

SAINT-MARTIN (N.), chef de la secte des Martinistes, naquit à Amboise, d’une famille distinguée par ses services milit., et devint lieut. dans le régim. de Foix. Mais son amour pour le calme ne pouvant s’accorder avec le tumulte des armes, il obtint sa retraite après 6 ans de service, se mit à voyager, et vint à Lyon, on il resta 3 ans, solitaire et presque inconnu. Il se retira ensuite à Paris, où sa vie paisible et obscure le mit à l’abri des fureurs de la révol., qui le trouva impassible, sans crainte comme sans enthousiasme, n’approuvant ni ne blâmant rien avec excès; son âme, repliée sur elle-même, ne parut jamais oublier un moment les idées philosophiques qui lui étaient chères. Il est mort à Aunai, dans la maison du sénateur Lenoire-la-Roche, en 1804, à l’âge de 64 ans. Saint-Martin doit sa réputation au livre intitulé : des Erreurs et de la Vérité, ou les Hommes rappelés an principe universel de la science : il parut en 1775, et a eu un grand nombre d’éditions, « C’est pour avoir oublié, dit l’auteur, les principes dont je traite, que toutes les erreurs dévorent la terre, et que les hommes ont embrassé une variété universelle de dogmes et de systèmes… Cependant quoique la lumière soit à faite pour tous les yeux, il est encore plus certain que tous les yeux ne sont pas faits pour la voir dans son éclat; et le petit nombre de ceux qui sont dépositaires des vérités que j’annonce, est voué à la prudence et à la discrétion, par les engagements les plus formels. Aussi, me suis-je permis d’user de beaucoup de réserve dans cet écrit, et de m’y envelopper souvent d’un voile que les yeux les moins ordinaires ne pourront pas toujours percer, d’autant que j’y parle quelquefois de toute autre chose que de ce dont je parais traiter. » On sent qu’avec une pareille explication, on peut être obscur et inintelligible tout à son aise, et l’auteur, à cet égard, tient tout ce qu’il promet. Ses raisonnements, pour des lecteurs vulgaires, paraissent ceux d’un fou ; mais ces disciples, appelés Martinistes, du nom de leur maître, les révèrent comme ceux d’un sage, On a imprimé à Londres, en anglais, un ouvrage en 2 volumes, comme une suite de celui de Saint-Martin, mais celui-ci n’y a eu aucune part ; et cette prétendue suite, dit-on, n’a aucun rapport avec la base du système et les opinions de l’auteur. Saint-Martin a encore publié un volume, sous le litre: Tableau de l’ordre naturel. Comme il était un peu moins obscur que le précédent, il a obtenu moins de succès.

Note

1. Cette citation de Saint-Martin se trouve dans Des erreurs et de la vérité page IV-V.

Voici le texte des Erreurs, comparé à la citation de la Biographie moderne.

Texte de Saint-Martin

Texte de la Biographie moderne

« Le Lecteur conclura, dis-je, que si les principes dont je traite, sont le seul fondement de toute vérité, c'est pour les avoir oubliés, que toutes ces erreurs dévorent la Terre, et qu'ainsi il faut qu'on les y ait presque généralement méconnus, puisque l'ignorance et l'incertitude y sont comme universelles.

« C’est pour avoir oublié, dit l’auteur, les principes dont je traite, que toutes les erreurs dévorent la terre, et que les hommes ont embrasé une variété universelle de dogmes et de systèmes…

« Cependant, quoique la Lumière soit faite pour tous les yeux, il est encore plus certain que tous les yeux ne sont pas faits pour la voir dans son éclat. C’est pour cela que le petit nombre des hommes dépositaires des vérités que j’annonce, est voué à la prudence et à la discrétion par les engagements les plus formels.

« Cependant, quoique la lumière soit faite pour tous les yeux, il est encore plus certain que tous les yeux ne sont pas faits pour la voir dans son éclat ; et le petit nombre de ceux qui sont dépositaires des vérités que j’annonce, est voué à la prudence et à la discrétion, par les engagemen[t]s les plus formels.

« Aussi me suis-je promis d'user de beau­coup de réserve dans cet écrit, et de m'y envelopper souvent d'un voile que les yeux les moins ordinaires ne pourront pas toujours percer, d'autant que j'y parle quelquefois de toute autre chose que de ce dont je parais traiter. »

« Aussi, me suis-je permis d’user de beaucoup de réserve dans cet écrit, et de m’y envelopper souvent d’un voile que les yeux les moins ordinaires ne pourront pas toujours percer, d’autant que j’y parle quelquefois de toute autre chose que de ce dont je parais traiter »

1807 - Histoire philosophique de la révolution de France

1807 fantin desodoards t2Histoire philosophique de la révolution de France, depuis la première Assemblée des Notables jusqu’à la paix de Presbourg ; Par Antoine Fantin-Desodoards.

Cinquième édition, revue et corrigée par l’auteur. Tome second. De l’imprimerie des FF. Mane, à Angers. Paris, chez Belin, libraire, rue Saint-Jacques, n° 41. Calinte Volland, libraire, quai des Augustins, n° 25. Bossange, Masson et Besson, libraires, rue de Tournon. Arthus-Bertrand, libraire, rue Haute Feuille, n° 23. Belin, fils, libraire, quai des Augustins ? 1807.

Google livre : Histoire philosophique de la révolution de France

Chapitre XXIV. Extrait, page 397-398

Établissement dans Mayence d’un club de jacobins. Société des illuminés, caractère de ceux qui la composaient.

Année 1792

Des colonies d’illuminés s’étaient répandus non seulement dans toutes les grandes villes d’Allemagne, bâties sur la rive gauche du Rhin, mais quelques adeptes avaient pénétrés dans l’Alsace et la Lorraine ; il en était venu jusqu'à Paris , où cette association s'était propagée sous le nom de martinistes, dans le temps où le charlatan Mesmer faisait des dupes d’une autre espèce, en assurant qu’il guérissait toutes les maladies  par un procédé de son imagination, qu’il appelait le magnétisme animal.

Il est étonnant à quel point, chez les hommes, l’imagination est susceptible de recevoir [398] les impressions de l’erreur, et comment les assertions les plus fausses, les plus ridicules, s’accréditent, sans qu’on se donne la peine de réfléchir sur leur absurdité.

J’ai vu toutes les coteries de Paris, infatuées du magnétisme inventé par le docteur allemand Mesmer, ou du martinisme dont un autre allemand, nommé Boëhmer, était un des principaux apôtres.

1807 - La Harpe - Correspondance littéraire1807 laharpe correspondance

Correspondance littéraire adressée à son altesse impériale Mgr le Grand Duc, aujourd’hui empereur de Russie et à M. le comte André Schowalow, chambellan de l’impératrice Catherine II - Depuis 1774 jusqu’à 1791 - par Jean-François de La Harpe

Tome cinquième - À Paris. Chez Migneret, imprimeur, rue du Sépulcre, n° 20 - 1807

Notice des ouvrages imprimés chez Migneret, rue du Sépulcre, n° 20. Page 3

Le Ministère de l'Homme-Esprit, avec celte épigraphe :

L'homme est le mot de toutes les énigmes de l'esprit des choses.

Par le Philosophe inconnu, 1 vol. in-8, broché, 5 f.