Calendrier perpetuel 1822

Année 1822

- Jean-Jacques Bernard - Opuscules théosophiques

- Dictionnaire historique, critique et bibliographique - Articles Martinez Pasqually & Saint-Martin

- Mounier - De l’influence attribuée aux philosophes, aux francs-maçons et aux illuminés

- Peignot - Dictionnaire historique et bibliographique - Article Saint-Martin

- Barbier - Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes : Bibliographie de Saint-Martin

Page publiée le 20 septembre 2020 - Mise à jour le 25 mai 2023


1822 - Opuscules théosophiques

1822 Bernard opusculesOpuscules théosophiques

auxquels on a joint une défense des Soirées de S.-Pétersbourg

par un ami de la sagesse et de la vérité

Jean-Jacques Bernard

Paris

Migneret, imprimeur-libraire

20, rue du Dragon

1822

Ce livre cite trois fois Louis-Claude de Saint-Martin et publie un acrostiche ainsi que divers extraits des ouvrages de cet auteur.

Extrait, page 11-12

Nous croyons pouvoir citer à l'appui de ces allégations , quelques fragments tirés des ouvrages d'un Théosophe que la France doit s'honorer d'avoir vu naitre et qu'elle appréciera mieux dans un temps qui n'est pas éloigné; je veux parler de M. Saint-Martin: il mourut en 1805 [sic pour 1803], à la maison de campagne du sénateur Lenoir-Laroche. Ses principaux ouvrages ont été traduits en allemand, en anglais et en russe : au-dessus de toute influence, amant, passionné de la vérité, il vécut pour elle et semble en avoir été toujours l'organe et le digne interprète.

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1822 - Dictionnaire historique, critique et bibliographique

1822 dictionnaire historiqueDictionnaire historique, critique et bibliographique,

contenant les vies des hommes illustres, célèbres ou fameux,
de tous les pays et de tous les siècles,

suivi d'un dictionnaire abrégé des mythologies,
et d'un tableau chronologique des événements les plus remarquables qui ont eu lieu depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours.

Par une société des gens de lettres

Tome dix-huitième - Ma-Merz

A Paris chez Ménard et Desenne, Libraires,
rue du Git-le-Coeur, n°8
1822

Article Martinez Pasqually (p.205-206)

MARTINEZ PASQUALIS, chef de la secte dite des Martinistes, est, pour ainsi dire, inconnu. On conjecture qu'il était Portugais et même juif. Il institua, en 1754, un rite cabalistique d'élus, qu'il introduisit dans quelques loges maçoniques en France. Ce fût à Bordeaux qu'il enrôla parmi ses disciples, [page 206] Saint-Martin, jeune officier de Foix. Martinez vint en 1768 à Paris, et s'y fit un grand nombre de prosélytes, qui formèrent la secte des Martinistes. Martinez passa ensuite à Saint-Domingue, et mourut au Port-au-Prince, en 1779. Il paraît que la doctrine qu'il professait n'était autre que la cabale des juifs. (Voyez l'ouvrage de l'abbé Fournier, l'un de ses élèves, intitulé : Ce que nous avons été, ce que nous sommes, et ce que nous serons, Londres, 1791 [sic pour 1801].

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1822 - Dictionnaire historique, critique et bibliographique

1822 dictionnaire historique

Dictionnaire historique, critique et bibliographique,

contenant les vies des hommes illustres, célèbres ou fameux,
de tous les pays et de tous les siècles,

suivi d'un dictionnaire abrégé des mythologies,
et d'un tableau chronologique des événements les plus remarquables qui ont eu lieu depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours.

Par une société des gens de lettres

Tome vingt-quatrième

A Paris chez Ménard et Desenne, Libraires,
rue du Git-le-Coeur, n°8
1822

Article Saint-Martin (p.100-101)

SAINT-MARTIN (Louis-Claude), né à Amboise, le 18 janvier 1743, d'une famille distinguée par ses services militaires, obtint une lieutenance dans le régiment de Foix. Son caractère tranquille, son amour pour la solitude, son recueillement presque continuel ne pouvaient s'accorder avec l'activité des camps et le tumulte des armes ; aussi, après cinq ou six ans de service, il demanda et obtint sa retraite. A cette époque, il réunissait à la connaissance des langues anciennes celle des principaux idiomes de l'Europe, et il en profita pour voyager en Allemagne, en Suisse [Saint-Martin ne voyagea jamais ni en Allemagne, ni en Suisse], en Angleterre et en Italie. Livré tout entier aux idées métaphysiques, il resta trois ans à Lyon, où il vécut solitaire, presqu'inconnu, gardant le silence, et ne le rompant qu'avec un très petit nombre d'amis. Il se retira ensuite à Paris, où sa vie paisible et obscure le mit à l'abri des fureurs de la révolution. Elle le trouva impassible ; sans crainte, comme sans enthousiasme, n'approuvant ni ne blâmant rien avec excès ; son âme, repliée sur elle-même, ne parut jamais oublier un moment les idées philosophiques qui lui étaient chères. Une grande douceur, l'exercice de la bienfaisance, une simplicité de mœurs extraordinaire, des connaissances variées, le goût de la musique et des autres arts, le don d'intéresser sans paraître y prétendre, lui acquirent des amis et même des admirateurs. Il est mort à Aunai [sic pour Aulnay], dans la maison du sénateur Le Noir-la-Roche, à l'âge de près de 60 ans.

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1822 – Mounier - De l’influence attribuée aux philosophes, aux francs-maçons et aux illuminés

1822 mounierDe l’influence attribuée aux philosophes,
aux francs-maçons et aux illuminés sur la révolution française
Par Jean Joseph Mounier [1758-1806]

http://books.google.fr/books?id=4mSW0PKioDwC

Dans leur avertissement, les éditeurs justifient une nouvelle édition, l’ancienne, éditée en Allemagne (1801), est épuisée et très recherchée. Dans cet avertissement, concernant cette édition, ils ajoutent (p.V) :

« La partie de l'ouvrage qui est relative aux francs-maçons et aux illuminés est sans doute d'un intérêt moins vif et moins général. Le nombre des personnes qui recherchent avec avidité ce qui concerne ces objets, est limité. Pourtant cette partie renferme des documens historiques curieux. Les faits y sont constatés avec une grande exactitude ; et il en est, surtout en ce qui regarde les illuminés, qu'on chercherait vainement ailleurs, l'auteur les ayant recueillis dans la fréquentation de personnes, ou qui avaient appartenu à l'Ordre, ou qui avaient connu intimement ses principaux adeptes. D'ailleurs, il semble que tout ce qui touche les sociétés secrètes doit acquérir un nouvel intérêt depuis le bruit qu'on fait d'elles en Europe. Cette considération suffirait peut-être pour justifier le succès qu'on promet à cette publication.  »

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1822 – Peignot - Dictionnaire historique et bibliographique

1822 peignot dictionnaireDictionnaire historique et bibliographique. Abrégé des personnages illustres, célèbres ou fameux de tous les siècles et de tous les pays du monde, avec les dieux et les héros de la mythologie
Par L. Gabriel Peignot et autres gens de lettres
A Paris, chez Haut-Cœur et Gayet je, libraires, rue Dauphine, n° 20
1822

Article Saint-Martin (p.324-325)

SAINT-MARTIN (Louis-Cl.), né à Amboise en 1843, m. à Aunai à 60 ans, peut passer pour le lycophron de la métaphysique. Il joignait, à la connaissance des langues anciennes, celle des principaux idiomes de l'Europe, et il en profita pour voyager en Allemagne, en Suisse, en Angleterre et en Italie. Il doit [325] sa réputation au livre intit. : Des Erreurs et de la vérité, ou les Hommes rappelés au principe universel de la science, 1775, in-8°, ouvrage qu'il n'est donné qu'à ses disciples, appelés Martinistes, d’entendre. Il a encore publié : Tableau de l’ordre naturel, 1 v. in-8°; De l'Esprit des choses ; Ministère de l'Homme-Esprit ; Eclair sur l'association humaine ; Le livre Rouge ; Ecce Homo ; L'Homme de Désir; Le Cimetière d'Amboise ; Le Crocodile, ou la Guerre du bien et du mal arrivée sous le règne de Louis XI, poème en 102 chants, 1799, in 8°. En général, tous les ouv, de Saint-Martin sont autant d'énigmes qui prouvent que l'auteur ne s'entendait pas lui-même.

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1822-1824 - Barbier - Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes 

1822 Barbier dictionnairet1Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes composés, traduits et publiés en français et en latin avec les noms des auteurs, traducteurs et éditeurs ; accompagné de notes historiques et critiques

Par M. Antoine Alexandre Barbier,
Chevalier de l’Ordre royal de la Légion d’Honneur,
Administrateur des Bibliothèques particulières du Roi, et bibliothécaire du Conseil d’État.

Seconde édition, revue, corrigée et considérablement augmentée.

Tome premier

A Paris,
chez barrois l’aîné, libraire, rue de Seine, n° 10, v. s. g.
1822, https://books.google.fr/books?id=8-o-AAAAcAAJ

Bibliographie de Saint-Martin

Tome premier, 1822 

L’illuminé Saint-Martin a publié plusieurs  de ses ouvrages sous le nom de philosophe inconnu.

Page 179

2355. Cimetière (le) d’Amboise, par un philosophe inconnu (Louis-Claude de, marquis de Saint-Martin). Paris, an 9, (1801), in-8.

Page 149

3232. Crocodile (le) ou la Guerre du Bien et du Mal, arrivé sous le règne de Louis XV, poème épiquo-magique en cent deux chants, œuvre posthume d’un amateur des choses cachées (de Saint-Martin). 1800, in-8.

Page 352

4610. Éclair sur l’association humaine (par de Saint-Martin). 1797, in-8.

Page 404.

5325. Erreurs (des) et de la Vérité, ou les Hommes rappelés au principe universel de la science, par un Ph.*** (philosophe) inc… (inconnu) (de Saint-Martin). Édimbourg, 1775, in-9. — Nouvelle édition. Salomonopolis, 5784, 3 vol. in-8.

Le troisième volume, qui a pour titre : Suite des Erreurs et de la Vérité, est une critique de l’ouvrage de Saint-Martin. [Cet ouvrage, dont le titre complet est « Suite Des Erreurs Et De La Vérité; Ou Développement du Livre des Hommes rappelés au principe universel de la Science », par Charles de Suze. Androphile, 1784 - 482 pages, https://books.google.fr/books?id=tPMGAAAAcAAJ, n’est pas de Saint-Martin]

Page 413

5421. Esprit (de l’) des choses, ou Coup d’œil philosophique sur la nature des êtres et sur l’objet de leur existence ; ouvrage dans lequel on considère l’homme comme étant le mot de toues les énigmes, par le philosophe inconnu (de Saint-Martin). Paris, Laran, an 8 (1800), 2 vol. in-8.

Tome second, 1823

Page 148

8381. Homme (l’) de désir, par l’auteur des Erreurs et de la Vérité (de Saint-Martin). Lyon, 1790, in-8° — Nouvelle édition, revue et corrigée par l’auteur, sous le masque du Philosophe inconnu. Metz, an 10 (1802), 2 vol. petit in-8.

Page 413

11972. Ministère (le) de l’homme esprit (par de Saint-Martin). Paris, Migneret, 1802, in-8.

Tome troisième, 1824

Page 374

18495. Triple (de la) vie de l’âme, selon le mystère des trois principes de la manifestation divine, écrit d’après une élucidation divine par Jacob Bèhme ; traduit de l’allemand en français par le philosophe inconnu (Saint-Martin), Paris, Migneret, 1800, in-8.