18911891

Notice historique sur la vie et les travaux de M. Caro

Jules Simon

Séances et travaux de l’Académie des sciences morales et politiques (Institut de France)

Compte-rendu fondé en 1842 par M. Ch. Vergé

Sous la direction de M. Mignet
et continué depuis 1890 par MM. Henri Vergé et P. de Boutarel,
sous la direction de M. Jules Simon, Secrétaire perpétuel de l’Académie

51e année – Nouvelle série

Tome trente-cinquième (CXXXVe de la collection) – 1891, premier semestre

1891 Institut de FranceParis.
Alphonse Picard, libraire des Archives nationales et de la Société de l’École des Chartres.
Éditeur des Comptes-rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
82, rue Bonaparte

1891

Notice historique sur la vie et les travaux de M. Caro,

par Jules Simon,
Secrétaire perpétuel.

Lue dans la séance publique annuelle du 6 décembre 1890.

Pages 111-137.

Petite biographie extraite de cette Notice :

Edme-1891 Simon notice historique CaroMarie Caro est née à Poitiers le 4 mars 1826 et est décédé le 13 juillet 1887 d’« une courte maladie. ».

Caro, après des études secondaires plutôt brillantes, fut reçu dans le même trimestre au concours général où il reçut le prix de philosophie et fut admis avec éclat à l’École normale mais fut refusé net au baccalauréat. A l’école normale, Caro eut comme professeur de philosophie Jules Simon et comme professeur d’histoire Emile Saisset auxquels il dédia sa thèse sur Saint-Martin, le philosophe inconnu.

Agrégé, il professa successivement à Alger, à Angers, à Rennes, à Rouen. En 1854, il est chargé de l’enseignement de la philosophie à la faculté de Douai. En 1864, il est professeur titulaire de philosophie à la Sorbonne. Membre en 1874 de l’Académie des sciences morales, il est élu en 1874 à l’Académie française.

Extrait, p.113

« Voilà donc Caro à l'École normale, et l'on peut dire que dès lors sa vie est toute faite. J'y fus son professeur de philosophie. Émile Saisset lui enseigna l'histoire de la philosophie. Il nous dédia quelques années après sa thèse sur Saint-Martin, le philosophe inconnu , dont je lui avais fourni le sujet. Cette thèse occupe un rang élevé parmi ses ouvrages. On y trouve avec son beau style, déjà en pleine maturité, ses précieuses qualités de psychologue, et cette orthodoxie du sens commun qui fut toujours sa principale force.

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