1804 etat.GO.2partie1804 - Ode sur l’origine et la destination de l’homme

« La connaissance de soi est au cœur de l’Ode, au cœur de Saint-Martin, de moi, de tout. Non pas connaissance d’ordre psychologique, encore que la psychologie empirique ou spéculative, puisse contribuer ; mais connaissance métaphysique. Elle découvre à l’homme son essence ; donc d’où il vient et où il va. Plutôt où il doit aller » (Robert Amadou, « Introduction à l’Ode / Stances. » Œuvres majeurs, tome I. Hildesheim-Zurich-New York, Georg Olms Verlag, 1975, p.567*).

Ce poème, Louis-Claude de Saint-Martin l'a publié une première fois en 1781. Saint-Martin l’a repris, le modifiant sur « la forme et sur le fond », en a changé le titre en Stances, et l’a publié en 1796. Il l'a offert à son ami et correspondant Kirchberger. Ce texte a été publié plusieurs fois, souvent associé avec le poème Le Cimetière d’Amboise.

Nous avons trouvé le texte original dans l’État du Grand Orient de France de 1804. L’Ode est précédée d’une Circulaire qui présente cette « ode enchanteresse et consolatrice », puisqu’elle fait suite à l’oraison funèbre du R∴ F∴ Louis-Joseph Francoeur.

Le texte de l’Ode est signé « Par le f. St. Martin ». Toutefois, cette signature n’est pas celle de Saint-Martin, comme le montre la signature authentique sur l'acte de baptême d'un petit neveu de Jean-Baptiste Willermoz en 1786.

La Circulaire suivante présente une anecdote concernant un élu coën, ami de Saint-Martin, Pierre-André Grainville (1729-1794).

Nous donnons également les différentes éditions des Stances depuis 1796 et une petite biographie de Pierre-André Grainville.