Découverte d'une sculpture de Saint Étienne de Montluc

La sculpture de la rue de la Paix

Ce fut lors de mon premier séjour à Saint Etienne de Montluc en 1995 que j'ai découvert cette sculpture au 13, rue de la paix. Je venais consulter dans l'ancienne salle de la Mairie les archives de Saint Etienne de Montluc qui étaient alors mises à l'entière disposition des chercheurs en généalogie. En attendant l'ouverture, je me promenais dans cette petite ville que je découvrais. Quel ne fût pas mon étonnement alors en remontant la rue de la Paix vers 13h ce jour-là de trouver et la gargouille et la sculpture!

Renseignements pris aussi bien chez le photographe situé en face de la dite sculpture, rue de la Paix, à qui nous devons la photo, que chez la libraire, il existe très peu de choses connues :

  • Tout d'abord :

... Ce fut le 24 octobre 1838 que le conseil municipal admit la nécessité de faire construire une nouvelle église. En 1840, l'ancienne fut donc démolie. Il nous en reste le linteau d'une porte, en plein cintre, naïvement sculpté dans le granit, d'un Saint-Pierre clavigère encadré par deux anges, et l'une des gargouilles du toit; tous les deux se retrouvent sur la façade d'une maison de la rue de la Paix

Extrait de : Saint Etienne de Montluc, Au fil des Siècles, "entre Loire et Sillon" de Marie-Christine DOCEUL, éd. Mairie de Saint Etienne de Montluc, 1987, p. 229.

Rue de la Paix et église de St Etienne de Montluc

 Ensuite, ce que m'a dit la libraire :

"Cette sculpture était située sur le fronton d'une porte latérale de l'ancienne Église, porte qui donnait dans une petite chapelle isolée de l'Église principale. Cette chapelle servait de gîte aux pèlerins venus d'Irlande ou de Bretagne et qui poursuivaient leur route vers Saint-Jacques de Compostelle. Il semblerait, poursuivit mon interlocutrice, que la pierre du dessus servait à poser la clé. Et les pèlerins savaient la trouver là!"

La gargouille sur le toit

Ma curiosité éveillée, en rentrant à Vence, je demandais à mon ami Jacques Simonelli ce qu'il en pensait. Féru de symbolisme et d'alchimie, il me proposa, avec sa gentillesse coutumière, d'étudier un peu plus ces photos. Et, à quelque temps de là, il me remit cette étude.

Je ne puis que le remercier chaleureusement pour son travail.

Pour tous ceux qui s'intéressent aux demeures alchimiques, voir le site de Hervé Delboy où d'autres demeures sont étudiées, à la suite de Fulcanelli et son livre "Les demeures philosophales"