Calendrier perpétuel durant les années 1920-1929 montrant l'influence de Louis-Claude de Saint-Martin et de ses ouvrages dans la littérature
Année 1921
- La Revue universelle :
- Comte Rodolphe de Maistre, Les derniers jours de Joseph de Maistre .
- La Revue Hebdomadaire
- Photo de la maison du Philosophe inconnu à Chandon, près d’Amboise
- Jeanne d’Orliac : Le Philosophe inconnu
- Jean d'Elbée : Compte-rendu du livre La Pensée religieuse de Joseph de Maistre, par M. Georges Goyau
- L’Avenir, 11 mars 1921
- Petites chapelles - L'Ordre martiniste et synarchique
- Le Revue des deux mondes
- Georges Goyau : La Pensée religieuse de Joseph de Maistre
- François Vermale
- Notes sur Joseph de Maistre inconnu
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1921 - L’Avenir, 11 mars 1921
Toutes les informations en toute indépendance
Vendredi 11 mars 1921, n° 1094, page 1
1, rue des Italiens
Paris
Petites chapelles - Ordre martiniste et synarchique
Dans le dernier fascicule d’une petite revue spiritualiste aux « Avis et Communications », je lis ceci :
L'Ordre Martiniste et Synarchique a repris officiellement ses travaux… Sa première tenue a été consacrée à l’inauguration solennelle et rituélique du Suprême Collège de Synarchie initiatique d'0ccident... Toute formation martiniste, non reliée au Directoire Suprême, sera considérée comme irrégulière, est., etc...
Et c’est signé :
Pour le Directoire Suprême,
Victor Blanchard,
Souverain Grand Maître de l’Ordre Martiniste et Synarchique.
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1927 - Le Poème des Arcanes
Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz (1877-1939)
Collection des Florilèges
Librairie Teillon
83, rue des Saint-Pères
Paris
1927
VERSET 93.
« Comme le cosmos lui-même, cette chair était lumière incorporelle de la beauté, de la vision. Fécondée par l’esprit saint comme le cosmos et comme la terre, comme eux elle enfanta, et ses enfants nés pour l’action se mouvaient bien au-delà de l’action pour le rythme ».
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Année 1920
Revue des Deux Mondes, T. 55
- Iswolsky - Souvenir de mon ministère
Mercure de France
- Ernest Raynaud, Le symbolisme ésotérique
ÉON, revue spiritualiste
- Le Martinisme
François Jollivet-Castelot (1874-1937)
- Le destin ou Les fils d'Hermès
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1920 – Mercure de France - Le symbolisme ésotérique, Ernest Raynaud
Mercure de France – n° 521
31ème année.
Tome CXXXVIII – 1er mars 1920
Le symbolisme ésotérique, Ernest Raynaud, pages 389-404
Il faut avoir un peu de folie qui ne veut avoir plus de sottise. MONTAIGNE
Au XVIIIe siècle, toute la France, prise d’une crise de sensiblerie, s’était mise à larmoyer avec Rousseau et ses petits poètes, fabricateurs d’idylles. Au XIXe siècle, prise d’une crise de neurasthénie, elle se met à geindre avec Chateaubriand et les Romantiques. La mélancolie de René se fera plus âpre chez ses successeurs, sa misanthropie plus agressive. Sa plainte s’enfle à mesure, devient révolte chez Vigny, désespoir chez Musset, colère chez Baudelaire et aboutira, avec Léon Bloy, à une sorte de frénésie imprécatoire, j’allais écrire à une véritable attaque de delirium tremens. C’est ce même Léon Bloy qui signait Caïn Marchenoir ; et que Barbey d’Aurevilly appelait « une gargouille de cathédrale déversant l’eau du ciel sur les bons et les méchants ». Tant il est vrai que les révolutions sociales engendrent une épidémie de troubles nerveux. Cela provient d’une déchirure subite. La France de Voltaire souffrait d’être amputée de sa foi comme la Jeune France républicaine d'être amputée de ses rois. Il y a un vide à combler. Un affranchissement trop brusque laisse les esprits désemparés. On songe au morphinomane à qui la drogue indispensable vient à manquer soudain. L’esclave libéré n’acquiert pas du jour au lendemain les sentiments d’un homme libre. Sa liberté lui pèse. C’est un nouvel apprentissage à faire. Je ne sais si, comme le prétendent certains, l’homme est né sujet et réclame un maître, mais, à voir ce [page 390] qui se passe, on serait tenté de croire que l’homme, né religieux, n’arrivera jamais à se passer d’idoles. Il ne démolit les autels que pour en édifier d’autres. D’où vient cet appétit de merveilleux, ce fétichisme indéracinable des cœurs ? L’athéisme est un vain mot. Ceux qui en font profession adorent encore une entité : l’Art, la Science, la Patrie, l’Amour. Un besoin de dévouement et de sacrifice semble nous avertir que toute notre destinée ne se joue point ici-bas et qu’il y a pour nous, sur terre, autre chose à conquérir qu’une vaine satisfaction physique. Le paganisme même a connu l’amertume qui se lève de fonte leporum. La fréquence des suicides au sein de la fortune et des plaisirs est une démonstration évidente de cette vérité. Une soif d’au-delà persiste malgré tout, et, de quelque côté que nous nous tournions, nous nous heurtons au Mystère, ce mystère dont la plupart des symbolistes, à la façon de Maeterlinck, ont fait leur spécial élément et où ils ont pris la révélation du « tragique quotidien ». Quand on écoute au ciel, dit Hugo, on croit entendre marcher quelqu’un. On a beau vouloir s’endormir sur l’oreiller d'une molle tranquillité, le doute revient plus angoissant que jamais, et quiconque a essayé de se réfugier dans l’indifférence ; s’il mérite le nom d’homme, se surprend à murmurer avec Musset : « Je ne puis..., malgré moi l’infini me tourmente. »
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1920 - Revue des Deux Mondes, T. 55 - Iswolsky - Souvenir de mon ministère
Revue des Deux Mondes
Fondateur François Buloz
Tome cinquante-cinquième
Quatre-vingt-dixième année
Livraison du 1er janvier 1920
Paris
15, rue de l’université
Souvenir de mon ministère – IV. Nicolas II, A. Iswolsky.
Extraits, pages 68-71
Faut-il s'étonner, après ce qu'on vient de lire, que l'empereur Nicolas soit tombé sous l'influence d'un vulgaire imposteur, — le fameux Philippe, — d'abord garçon boucher à Lyon, ensuite spirite, magnétiseur et guérisseur, accusé dans son pays de diverses escroqueries, et qui finit par être l'hôte de la cour impériale russe, consulté par le couple impérial non seulement sur tout ce qui touchait à sa vie privée, mais, assure-t-on, sur les plus graves affaires de l'État.
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1920 - Le destin ou Les fils d'Hermès
François Jollivet-Castelot (1874-1937),
Président de la Société Alchimique de France
Le destin ou Les fils d'Hermès : roman ésotérique
Paris
Bibliothèque Chacornac
11, quai Saint-Michel
1920
« À la mémoire des trois mages : Stanislas de Guaita, Saint-Yves d’Alveydre, Papus. »
Leur Frère d’Armes, F. J. C.
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1920 – ÉON - Le Martinisme
ÉON
Revue spiritualiste
Fondateur D. P. Semelas
N° 1 – 1er décembre 1920
Directeur : R. Well
Le Martinisme, pages 6-7
Dans les dernières années avant la guerre, le docteur Encausse, connu sous le pseudonyme de Papus, fut, comme président du Suprême Conseil de l'Ordre Martiniste, le promoteur d'un fort mouvement spiritualiste.
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1925 - L'Express du Midi
L'Express du Midi : journal quotidien de Toulouse et du Sud-Ouest
Date d'édition : 1925-05-03
Article : Le Martinisme
Note : Cet article de Saint-Maffre (vraisemblablement un pseudonyme...) est une prise de position virulente anti-maçonnique et antisémite. L'auteur pense que Louis-Claude de Saint-Martin a créé « cette fameuse maxime révolutionnaire » qui est la devise de la République française : Liberté, Égalité et Fraternité. Pour s'en convaincre, voir le site Le Philosophe inconnu, article Liberté, Égalité, Fraternité par Jules Boucher.Liberté,
Quant à l'action du Martinisme et des Francs-Maçons comme acteurs principaux de la Révolution française, il y a bien longtemps que les historiens modernes ont montré que ni le Martinisme, ni la Franc-maçonnerie n'ont eu de près ou de loin un grand rôle dans cet épisode de l'histoire de la France. Pour s'en convaincre, il suffit de liire l'article de Albert Soboul, « La franc-maçonnerie et la Révolution française. » Annales historiques de la Révolution française. Année 1974, n° 215, pp. 76-88
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