Calendrier perpetuel 1827Année 1827

- Dictionnaire historique
   
Martines Pasqually

- Ligne
    Mémoires et mélanges historiques et littéraires 

- Quérard 
    La France littéraire : Article sur Bœhm

- Supplément au Dictionnaire de l’Académie française
    Martinisme, martiniste

Créé le 19 septembre 2020 - Mis à jour le 19 mai 2023


1827 Beauvais dictionnaire1827 - Dictionnaire historique, ou Biographie universelle classique

Ouvrage entièrement neuf
Par M. le Général Charles Theodore Beauvais de Preau
et par une Société des gens dee lettres
Revu et augmenté, pour la partie bibliographique
par M. Barbier
et
Par M. Louis Barbier fils aîné.
Un seul volume in-8°
Charles Gosselin,
Libraire de son Altesse royale Monseigneur le duc de Bordeaux
9, rue Saint-Germain-des-Prés, près la porte des chevaux
M DVVV XXVII

Martinez Pasqualis, page 1896

MARTINEZ PASQUALIS, chef de la secte dite des martinistes, a été souvent confondu avec son disciple principal, St-Martin. On n'a jamais su précisément quelle était sa patrie ; seulement, d'après son langage, on a présumé qu'il était Portugais, et même Juif. Il s'annonça, en 1754, par l'institution d'un rite cabalistique d'élus, dits cohens (en hébreu, prétres), qu'il introduisit dans quelques loges maçonniques de France, notamment à Marseille, à Toulouse et à Bordeaux. Après avoir prêché aussi sa doctrine à Paris, il quitta soudain cette ville, s'embarqua vers 1778 [sic pour 1772] pour St-Domingue, et termina au Port-au-Prince, en 1779 [sic pour 1774], sa carrière théurgique. Ses écrits et ceux de ses élèves donnent lieu de croire que sa doctrine est cette cabale des Juifs, qui n'est autre que leur métaphysique, ou la science de l'être, comprenant les notions de Dieu, des esprits, de l'homme dans ses divers états.

bouton jaune Martinez Pasqualis, page 1896


1827 Ligne – Mémoires et mélanges historiques et littéraires

1827 ligne memoiresMémoires et mélanges historiques et littéraires
Par le prince Charles Joseph Ligne
Ornés de son portrait et d’un fac-similé de son écriture
Tome premier
Paris. Ambroise Dupont et Cie, libraires, éditeurs de l’histoire de Napoléon, par M. de Norvins, rue Vivienne, n° 19.
1827, http://books.google.fr/books?id=uYUGAQAAIAAJ

Neuvième lettre (page 134)

À l’empereur Joseph. – Neuvième lettre, au mois d’août 1788 – Au camp sous Ocsakow.

Je tâche d'entretenir l'union de Repnin avec Potemkin, tant que je peux, moyennant la Bible, dont celui-ci fait grand cas, et le Martinisme, qui a rendu l'autre aussi doux qu'il était autrefois difficile à vivre. Il met ses humiliations au pied du crucifix, me dit-il toujours. C'est un homme qui joint la plus grande exactitude à la plus belle valeur. Voici une occasion où tous les deux en ont montré une très brillante. Le prince de Nassau nous mène dans sa barque, le prince Potemkin et moi, reconnaître la place de très près du côté de la mer ; on nous salue par beaucoup de mitraille, on nous accompagne à coups de canon; nous voyons ce que j'avais dit au mois de mars, c'est-à-dire la tour et l'angle de cette muraille qu'il faut battre en brèche.


1827 Quérard,  La France littéraire

1827 querard france litteraire t1La France littéraire ou dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles.
Ouvrage dans lequel on a inséré, afin d’en former une Bibliographie nationale complète, l’indication 1° des réimpressions des ouvrages français de tous les âges ; 2° des diverses traductions en notre langue de tous les auteurs étrangers, anciens et modernes ; 3° celle des réimpressions faites en France des ouvrages originaux de ces mêmes auteurs étrangers, pendant cette époque.
Par M. J.-M. Quérard
Tome premier. Paris, chez Firmin Didot frères, libraires, rue Jacob, n° 24. MDCCCXXVII (1827), https://books.google.fr/books?id=tggJAAAAQAAJ

Article sur Bœhm (p.368)

Bœhme  (Jacob), théosophe allemand du XVIIe siècle.

Nota : Le Ministère de l’homme-esprit, n'a pas été traduit de l'allemand par L.-C. de Saint-Martin puisque c'est lui qui l'a écrit et publié en 1802. C'est par contre bien le Philosophe inconnu qui a traduit la Clef ou Explication des divers points et termes principaux employés par Jacob Bœhme dans ses ouvrages.
C'est vraisemblablement une erreur typographique d'inversion de phrases qui a attribué à Saint-Martin la traduction de son propre ouvrage alors que cette traduction s'adresse à la traduction du livre de J. Boehme, La Clef ou Explication des divers points et termes principaux, etc.

Aurore (l') naissante, ou la Racine de la philosophie, de l’astrologie et de la théologie : contenant une description de la nature, dans laquelle on explique comment tout a été dans le commencement ; comment la nature et les éléments sont devenus créaturels ; (ce que sont les deux qualités bonne et mauvaise, dont toute chose tire son origine ; comment ces deux qualités existent et agissent maintenant et ce qu’elles seront à la fin des temps ; ce qu’est le royaume de Dieu et le royaume infernal, et comment les hommes opèrent créaturellement dans l’un et dans l’autre : le tout exposé avec soin, d’après une base vraie dans la connaissance de l’esprit, et par l’impulsion divine ; ouvrage traduit de l’allemand, sur l’édition d’Amsterdam, de 1682, par le philosophe inconnu (DE SAINT-MARTIN) Paris, Laran, an VIII (1800), 2 vol. in-8, 7 fr. 50 c.
Ouvrage aujourd’hui très rare.

Chemin (le) pour aller à Christ, compris en neuf petits traités, réduits ici en huit : De la vraie Repentance. De la sainte Prière. De la véritable Équanimité, dit l’Abandon. De la Régénération. Dialogue de la Vie supersensuelle. De la Contemplation divine. Entretien d’une âme illuminée avec une autre qui n’est pas illuminée. Des quatre Complexions. Trad. de l’allemand. Berlin, Gothard; Schlechtiger, 1722, in-12 de 438 pag.

Clef, ou Explication des divers points et termes principaux employés par Jacob Bœhme dans ses ouvrages ; trad. de l’allemand (par Noé, Juif polonais), sur l'édit. de ses Œuvres complètes, imprimées en 1715. Paris, Migneret, 1826, in-8, avec un tableau, 3 fr.

Ministère (le) de l’homme-esprit, trad. de l’allem., par le philosophe inconnu (de SAINT-MARTIN). Paris, Migneret, 1802, in-8, 6 fr.

Quarante Questions sur l’origine, l’esprit, l’être, la nature et la propriété de l’âme, et sur ce qu’elle est d’éternité en éternité, etc. ; trad. de l’allem., par le philosophe inconnu (DE SAINT-MARTIN). Paris, Migneret, 1807, in-8, 5 fr.

Triple (de la) vie de l’homme, selon le mystère des trois principes de la manifestation divine; trad. de l’allem. par le philosophe inconnu (DE SAINT-MARTIN). Paris, Migneret, 1809, in-8, 7 fr. 50 c.

Trois (des) Principes de l’essence divine, ou de l’éternel Engendrement sans origine. De l’Homme; d’où il a été créé, et pour quelle fin. Comment tout prend son commencement dans le temps, comme tout poursuit son cours, et ce que tout deviendra à la fin. Trad. de l’allem. par le philosophe inconnu. (DE SAINT-MARTIN). Paris, Laran, (*Migneret), 1800, 2 vol. in-8, 8 fr.


1827 Supplément au Dictionnaire de l’Académie française

1827 supplement diction academie Supplément au Dictionnaire de l'Académie, ainsi qu'à la plupart des a autres lexiques français, contenant les termes appropriés aux arts et aux sciences, et les mots nouveaux consacrés par l'usage, par Académie française
Deuxième édition. Paris, chez Masson et fils, libraires, rue d’Erfurth, n° 3. M DCCC XXVII (1827), http://books.google.fr/books?id=TJkGAAAAQAAJ

Dans son supplément, le Dictionnaire de l'Académie française mention pour la 1ère fois les termes Martinisme et Martiniste.

Articles Martinisme, martiniste - Page 341

MARTINISME, n. m. Doctrine secrète de certains philosophes qui se vantent de professer un christianisme épuré.

MARTINISTE, n. m. Sectateur d’une philosophie secrète, peu connue, dont Saint-Martin, était l’auteur et le chef.