Calendrier perpetuel 1850Année 1850

– Louis Blanc - Pages d'histoire de la révolution de février 1848
– Dictionnaire des religions, article : Martinistes
– Kauffmann et Charpin – Histoire philosophique de la FM
– Moreau - Le philosophe inconnu. Réflexions sur les idées de Louis-Claude de Saint–Martin
– Oettinger - Bibliographie biographique ou Dictionnaire de 26000 ouvrages
– Quérard - Les supercheries littéraires dévoilées - Article « Philosophe inconnu »
– Raynal - Pensées de J. Joubert - Titre XXIV – III. Métaphysiciens
– Revue des deux Mondes – T 5 
– Vinet - Théologie pastorale

1850 – Blanc - Pages d'histoire de la révolution de février 1848

1850 BlancPages d'histoire de la révolution de février 1848, par Louis Blanc
Paris. Au bureau du nouveau monde, 102, rue Richelieu - 1850

Chapitre XXIII. Nuit du 25 août à l’Assemblée nationale. Extrait, page 219

Tous les hommes sont rois : cela, dans ma pensée, et je l'ai expliqué, voulait dire : tous les hommes sont égaux, c'est-à-dire, contrairement aux principes du Babouvisme, tous les hommes doivent arriver à une progression constante de richesse, de bonheur, de félicité, et voilà précisément ce qui explique le passage dans lequel on a pris une phrase qui intervertit complètement l'ordre de mes idées et qui en dénature le sens.

Permettez-moi de vous lire le passage :

« Courage donc ! en dépit de tout, l'égalité triomphera, non pas cette égalité étroite et stérile qui consiste dans l'abaissement du niveau général, mais celle qui consiste au contraire dans son élévation progressive, indéfinie ; car, suivant une belle parole de saint Martin : « Tous les hommes sont égaux, » cela veut dire : Tous les hommes sont rois. »

Maintenant, messieurs, quand j'ai dit que l'ordre social, contre lequel je protestais, était inique, était-ce un appel que je faisais à la division des classes, aux haines, à la révolte, à l'insurrection ?

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1850 – Dictionnaire des religions, article : Martiniste

1850 Migne dict religions1Dictionnaire universel, historique et comparatif de toutes les religions du monde, comprenant le judaïsme, le christianisme, le paganisme, le sabéisme, le magisme, le druidisme, le brahmanisme, le bouddhisme, le chamanisme, l’islamisme, le fétichisme, etc., avec toutes leurs branches.
Rédigé par M. l’abbé Bertrand, de la Société asiatique de Paris.
Publié par M. l’abbé Migne, éditeur de la Bibliothèque universelle du clergé, ou des cours complets sur chaque branche de la science ecclésiastique.
Tome troisième - Chez l’éditeur, aux ateliers catholiques du petit Mont Rouge, barrière d’Enfer de Paris. - 1850

Cet ouvrage fait partie de la collection de l’Encyclopédie théologique ou série de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, publiée par l’abbé Migne - Tome vingt-sixième

Article Martinistes, pages 552-554

1° – Sectaires théosophiques, qui, sur la fin du siècle dernier, se formaient un symbole calqué en partie sur le christianisme, en partie sur la philosophie naturelle, et en partie sur l'illuminisme. Mais l'abbé Grégoire demande quel est le fondateur du martinisme ; car, dit-il, on peut choisir entre Saint-Martin et Martinez ; en effet, c'est ce dernier qui initia Saint-Martin aux mystères théurgiques. On ignore la patrie de Martinez Pascalis, qui mourut à Saint-Domingue en 1799 ; on présume cependant qu'il était portugais. Il prétendait trouver dans la cabale judaïque la science qui nous révèle tout ce qui concerne Dieu et les intelligences créées par lui. Il admettait la chute des anges, le péché originel, le Verbe réparateur, la divinité des Saintes Écritures. Il disait que quand Dieu créa l'homme, il lui donna un corps matériel, tandis qu'auparavant celui-ci n'avait qu'un corps élémentaire. Le monde avait été également dans l'état d'élément ; c'est Dieu qui coordonna l'état de toutes les créatures physiques à celui de l'homme.

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1850 – Kauffmann et Charpin – Histoire philosophique de la FM

1850 Kauffmann CherpinHistoire philosophique de la Franc-Maçonnerie. Ses principes, ses actes et ses tendances
Par A. Sebastian Kauffmann et J. Cherpin [Directeur de la Revue maçonnique]
Lyon - 1850

Chapitre treizième 
Bordeaux, chapitre de Prince de royal secret – Grande influence des trois loges de cette ville lorsque Martinès Paschalis y fonde un atelier sous le titre de Temple des Élus écossais – Lettres de ce novateur – Exposition de son système des Élus coëns. Martinès est signalé comme imposteur par une loge de Toulouse – La loge la Française prend sa défense – Sa loge est fermée. Sa mort.

[page 452] Quatre ans plus tard la grande-loge du régime ancien et accepté fonda, à Paris, un chapitre sous le titre des Empereurs d'Orient cl d'Occident, souverains princes maçons. C'est de sa souche que sortira, en 1804, le système écossais perfectionné de trente-trois degrés. En 1761, ce chapitre avait donné à Stephen [sic pour Etienne] Morin, que des affaires commerciales appelaient en Amérique, une patente de grand-inspecteur-général, pour répandre dans le Nouveau-Monde la maçonnerie écossaise. Celle-ci, oubliée pendant la révolution, sera rapportée en France en 1804 par un nommé Grasse de Tilly, avec un supplément de huit degrés nouveaux. A l'exemple des Stuarts, ce nouvel intrigant se fera des moyens de ressource de ces degrés supérieurs, et se proclamera grand-maitre du nouveau rite.

Quelque temps après sa fondation, le conseil des Empereurs d'Orient et d'Occident institua à Bordeaux un chapitre sous le nom de Prince de Royal-Secret. C'est dans ce conseil que furent examinés et régularisés les grades du rite écossais au nombre de vingt-cinq ; leurs titres et l'ordre dans lequel ils furent classés n'ont depuis lors subi aucun changement.

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1850 – Moreau - Le philosophe inconnu. Réflexions sur les idées de Louis-Claude de Saint-Martin

1850 Moreau SMLe philosophe inconnu
Réflexions sur les idées de Louis-Claude de Saint-Martin, suivies de fragments d’une correspondance inédite entre Saint-Martin et Kirchberger
Par Louis Ignace Moreau (1807-1881)
Paris. Jacques Lecoffre et Cie, libraires, rue du Vieux Colombier, 29, ci-devant rue du Pot de Fer Saint Sulpice, 8 - 1850 - 329 pages

Sommaire

Chapitre I. Sur la vie et les écrits de Saint-Martin.
Chapitre II. Débats à l’Ecole normale entre Saint-Martin et Garat
Chapitre III. Essai sur les Signes et sur les Idées.
Chapitre IV. Exposition de la théorie sociale de Saint-Martin.
Chapitre V.
Chapitre VI. De la Théosophie.
Chapitre VII. Exposition du système métaphysique de Saint-Martin.
Chapitre VIII. Vue de la Nature ; esprit des Choses.
Chapitre IX. L'Homme de Désir. - Le Nouvel homme. - Le Ministère de l'Homme-Esprit. - Œuvres posthumes.
Chapitre X. Un mot sur Jacob Boehm, nommé le Teutonique.
Appendice. Extraits de la Correspondance inédite de Saint-Martin et Kirchberger.- Pensée sur la Mort.- Voltaire jugé par Saint-Martin.

En publiant ce livre, je me suis proposé un double but, savoir de rendre témoignage à des vérités impérissables que le théosophe Saint-Martin a su venger des longues dénégations de la philosophie incrédule ; en second lieu, de signaler aux lecteurs trop favorablement prévenus quelques-unes des erreurs où LE PIIILOSOPIIE INCONNU lui-même est tombé. Il y a un plus grand nombre d'esprits que l'on ne pense qui se laissent éloigner des simples et fortes croyances par l'attrait qu'exercent toujours les spiritualités déréglées et les illusions d'un mysticisme indépendant. Je m'attends et me résigne d'avance au reproche de n'avoir pas creusé jusques au fond des idées que je combats. Je [II] me suis en effet borné à relever les contradictions, les lacunes qu'elles présentent, et les dangers du principe même dont elles émanent. Je sais qu'il y aurait encore des sceaux à briser et d'épaisses ténèbres à sonder, mais je suis certain que, de ce chaos patiemment débrouillé, il sortirait peu de jour. Je ne crois pas aux lumières humaines qui se cachent, et je tiens pour suspectes les doctrines qui affectent la profondeur et le secret. Le peu d'énigmes que la correspondance inédite des deux théosophes m’a permis d'interpréter, ne me laissent pas une grande estime pour celles que le sphinx tient encore sous le voile.
Louis Moreau

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1850 – Oettinger - Bibliographie biographique ou Dictionnaire de 26000 ouvrages

1850 OettingerBibliographie biographique ou Dictionnaire de 26000 ouvrages, tant anciens que modernes relatifs à l’histoire de la vie publique et privée des hommes célèbres de tous les temps et de toutes les nations, depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours, renfermant :

1. le répertoire chronologique de toutes les monographies biographiques ;
2. l’indication complète de leurs diverses éditions, réimpression et traductions ;
3. les exactes dates de naissance et de mort de ces personnages ;
4. la date de succession des empereurs, rois, princes, papes, etc. ;
5. l’énumération de leurs divers portraits joints à ces ouvrages ;
formant l’indispensable supplément à la « Biographie universelle » de G. L. Michaud et à tous les dictionnaires historiques ?
Par Édouard Maria Oettinger
Leipzig, chez Guillaume Engelmann, libraire éditeur - 1850

Page 587

Saint-Martin (Louis Claude de) dit le philosophe inconnue [sic], mystique français. (18 janv. 1743 — 13 oct. 1803.)

Gence (Jean Baptiste Modeste), Notice biographique sur Louis Claude de Saint-Martin, ou le philosophe inconnu, Par. 1824. 8 (19472)

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1850 – Quérard - Les supercheries littéraires dévoilées 

Les supercheries littéraires dévoilées.
Galerie des auteurs apocryphes, supposés, déguisés, plagiaires, et des éditeurs infidèles, de la littérature française pendant les quatre derniers siècles.
Ensemble des industriels littéraires qui se sont anoblis à notre époque
Par Joseph Marie Quérard
Tome troisième
Paris, l’éditeur, rue de Seine, 62 - 1850

Articles « Philosophe inconnu ». Extrait, pages 466-467.

PH*** INC… (UN). Voy. Philosophe inconnu [page 467]

PHILOSOPHE INCONNU (LE), auteur déguisé [le marquis L.-Cl. de SAINT-MARTIN]. Pour la liste de ses ouvrages, voyez notre « France littéraire » à Saint-Martin

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1850 - Raynal - Pensées de J. Joubert 

1850 JoubertPensées, maximes, essais et correspondance de J. Joubert recueillis et mis en ordre
Par M. Paul de Raynal
Et précédées d’une notice sur sa vie, sa correspondance et ses travaux
Nouvelle édition. - Tome II
Paris. A la Librairie académique. Didier et Cie, libraires et éditeurs, 35, quai des Augustins - 1850

Titre XXIV – III. Métaphysiciens – XX. Page 179

Saint-Martin a la tête dans le ciel, mais dans un ciel nébuleux et noir, d'où s'échappent quelques éclairs qui ne laissent voir que des nuées. Il s'élève aux choses divines avec des ailes de chauve-souris.

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1850 – Revue des deux Mondes – T 5

1850 revue 2 mondes t5Revue des deux mondes
Tome cinquième
Vingtième année – Nouvelle période
Paris. Au bureau de la Revue des deux mondes, rue Saint Benoît, 20 - 1850

Article : Philosophes et publicistes contemporains. – M. Victor Cousin - Du rôle de la Philosophie à l’époque présente, par M. Henri Baudrillart. Extrait, page 73

… Traduit en plusieurs langues et reproduit par les journaux du temps, critiqué leçon par leçon, soumis, comme l'eussent été des discours politiques, à la double épreuve de la censure des feuilles radicales et des feuilles ultra-monarchiques et religieuses, objet de réfutations et de commentaires scientifiques, le cours de 1828 est trop universellement connu pour que nous en présentions l'analyse. J'insiste cependant sur ce point, qu'il fut, par la nature même des sujets, une grande innovation dans la philosophie française. Un seul homme (je ne parle pas de Saint-Martin, le philosophe inconnu) avait touché hardiment à ces grandes thèses vivantes de l'histoire, seules capables de captiver un public habitué aux grands spectacles, et cet homme était un ennemi des philosophes et des temps nouveaux, Joseph de Maistre. L'âme de Joseph de Maistre a ressenti profondément le contrecoup des révolu lions qui ont ébranlé et changé la face du monde; c'est par là que, bien qu'il nous heurte et nous choque à tout instant, il nous intéresse, quoi que nous en ayons. Ces révolutions n'avaient pu troubler le calme de l'école philosophique régnante.

[Cet article sera repris en 1858 par Baudrillart dans son livre Études de philosophie morale et d’économie politique, tome premier, pages 455-456].

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Article : La Russie et la crise européenne, par M. H. Desprez - Extrait, pages 1115-116

… Ces difficultés, à la vérité, ne sont point de celles que l'on peut appeler révolutionnaires; il en est d'autres qui sortent du sein même de l'église grecque, et qui, se combinant avec certaines idées philosophiques, conduisent aux plus redoutables excès de la pensée. Tout ce que le philosophisme de l'Allemagne a pu imaginer de plus profondément radical se rencontre là, non point à l'état de théorie, mais à l'état d'essai, non point seulement dans les classes lettrées, mais dans le peuple. On le sait, sous le règne de Catherine et sous celui d'Alexandre, un mouvement religieux empreint d'un certain mysticisme qui devait être raillé par Catherine, mais qui ne pouvait point déplaire à Alexandre ni à son peuple, occupa plus d'une fois les imaginations. Un Français, Saint-Martin, lui avait donné l'impulsion en l'enveloppant sous une forme maçonnique. Des laïques des plus hautes familles, des évêques même, se laissèrent enrôler dans cette secte, qui, mêlant plus tard les doctrines de M. de Maistre à celles de Mme de Krüdener, donna naissance à une sorte de néo-christianisme très difficile à définir. Ces vagues tendances, étrangères à l'église officielle, n'ont point disparu avec les martinistes. Certains slavistes, plus ou moins libéraux, de la couleur du Lithuanien Towianski, s'en sont emparés. De là le messianisme, théorie démocratique et sociale dont quelques Polonais se sont faits les adeptes, et qui est aussi la philosophie de la plupart des panslavistes russes. La pensée des écrivains, ne pouvant guère prendre les allures franches du rationalisme, portée d'ailleurs à beaucoup accorder au sentiment, se cache sous les voiles religieux du mysticisme. Quant à la noblesse, également éloignée de l'orthodoxie de l'église et du mysticisme des écrivains, on pourrait dire qu'elle en est, en matière religieuse, au voltairianisme pur et simple. Les enseignements de Catherine lui ont en ce point profité plus que ceux d'Alexandre. On ne remonte guère du scepticisme à la foi de l'église. Et si l'on considère combien le mysticisme est naturel à la nation russe, si l'on se rappelle que des hommes tels que Potemkine et Souwaroff, par exemple, furent, aussi bien qu'Alexandre, de dévots apôtres de cette doctrine, on concevra difficilement que la noblesse russe sorte de son [page 1116] scepticisme sans entrer et séjourner même dans les régions du mysticisme. Un historien éminent de la philosophie l'a fait observer, c'est la marche ordinaire de la pensée humaine, et à bien plus forte raison en doit-il être ainsi dans un pays où la pensée semble instinctivement portée à suivre ces voies de la religiosité rêveuse.

Ces doctrines, disons-nous, ont pénétré jusque dans le peuple des campagnes, et, pour en fournir de curieuses preuves, nous n'aurons besoin que de signaler les sectes nombreuses qui se développent à côté de l'église en dépit des rigueurs du pouvoir. Joseph de Maistre, qui avait eu le loisir de faire une étude approfondie de l'église russe, osait la comparer à un cadavre sur lequel pulluleraient des milliers d'êtres immondes nés de sa décomposition...

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1850 – Vinet - Théologie pastorale

1850 VinetThéologie pastorale, ou théorie du ministère évangélique
Par Alexandre Rodolphe Vinet
Première édition
Paris. Chez les éditeurs, rue de Clichy, 47 - 1850

Quatrième partie – Chapitre II – Conduite avec les différents partis religieux. - Extrait, pages 388-389

Quant au prosélytisme spirituel, qui a pour but d'amener les hommes à Dieu, nous sommes tous d'accord avec saint Paul, qu'il faut « insister en temps et hors de temps, » (2 Tim. IV, 2.) mais non certes à contretemps. La brusquerie et l'impétuosité ne sont jamais de saison, et il est difficile que quand on ne se borne pas à attendre les occasions ou à les faire naître, mais qu'on les crée ou, pour mieux dire, qu'on s'en passe, on ne soit pas brusque et impétueux, et par conséquent plus irritant que persuasif. Si l'on croit ne devoir pas regarder à cela, alors il faut aller plus loin encore que l'on ne va; il faut arrêter les passants dans les rues, faire invasion dans leurs maisons ; introduire, toute affaire cessante, la question de salut dans toutes les questions; rompre en visière, et constamment, à tout le genre humain. Je crois qu'à épier les occasions, à les bien employer, à mûrir son œuvre, on a de quoi remplir tout son temps, et qu'il y a, somme toute, plus d'effet et un effet plus étendu à attendre de cette méthode que de tant de coups multipliés portés à droite et à gauche sans discernement et sans application. Plus on avance dans la vie, plus on pense, d'accord avec Saint-Martin, que «le bruit ne fait pas de bien, et que le bien ne fait pas de bruit. » Il ne faut pas mépriser « les eaux de Siloé qui coulent doucement.» (Ésaïe, VIII, 6.) [Il ne faut donc « ni courir à l'aventure ni frapper en l'air. » (1 Cor. IX, 26.) Mais on doit éviter avec non moins de soin une manière tortueuse d'aborder les sujets religieux, [page 389] d'amener la conversation sur le sujet que l'on a en vue. Il peut y avoir une habileté candide ; mais les ruses de guerre n'ont jamais rien valu. Jésus- Christ et les apôtres ne s'en sont jamais servis ; ils agissaient avec simplicité, et, à cet égard aussi, nous devons les prendre pour modèles.]

[Note : les crochets sont de Vinet] 

bouton jaune   Chapitre II – Conduite avec les différents partis religieux. - Extrait, pages 388-389

Une 2e édition de cet ouvrage a paru en 1854 et cet extrait se trouve aux pages 369-371

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