chateaubriand memoires t5Autres écrits de Chateaubriand

1860 - Chateaubriand - Mémoire d’outre tombe

Flagorneries des journaux

Étude sur le tome quatrième des Mémoires d’outre tombe : Chateaubriand et son temps.

T. 5 - Paris.
Dufour, Mulat et Boulanger, éditeurs,
rue de Beaune,
6, près le Pont royal.
1860

Flagorneries des journaux – Extrait, pages 183-184

Deux hommes fort lettrés et écrivains d'un grand [183] mérite, M. Abel Rémusat et M. Saint-Martin, avaient seuls alors la faiblesse de s'élever contre moi ; ils étaient attachés à M. le baron de Damas. Je conçois qu'on soit un peu irrité contre ces gens qui méprisent les places : ce sont là de ces insolences qu'on ne doit pas tolérer.

1859 - Chateaubriand et son temps.

Par le Comte de [Marie Louis Jean André Charles] Marcellus, ancien ministre plénipotentiaire. -

Paris. Michel Lévy frères, libraires éditeurs,
2 bis, rue Vivienne. - 1859

Étude sur le tome quatrième des Mémoires d’outre tombe

(1800-1804) - Extrait, page 140

Étude sur le tome quatrième des Mémoires d’outre tombe chateaubriand Marcellus

P. 76. M. de Saint-Martin.

 M. de Saint-Martin, auteur d'un grand nombre d'ouvrages philosophiques. Le plus remarquable de ses écrits, intitulé : Des erreurs et de la vérité, par « un philosophe inconnu, » laissa ce sobriquet à son auteur, et n'en est pas plus intelligible pour cela.

P. 76. Madame de Clermont-Tonnerre m'attira chez elle. Nous avions une grand' mère commune, et elle voulait bien m'appeler son cousin.

Il me disait à ce propos : « Ce n'est plus par des originalités empruntées à l'Italie, ni par des dominations de caractère, que les femmes de nos jours peuvent exercer sur la société une influence heureuse. C'est par une bienveillance infatigable et par la douceur du langage unie à la supériorité de l'esprit. Ma cousine a un cercle de trois ou quatre affidés qui chassent de chez elle tous les autres. Mesdames de Duras et de Montcalm, au contraire, tiennent une cour qu'elles dirigent et qui les aime. » Quant à madame de Clermont- Tonnerre, sa cousine, depuis marquise de Talaru, M. de Chateaubriand avait toujours eu peu de goût pour elle et riait volontiers, comme ici, de ses étranges « cavaliers servants. »