Colloque de Cerisy : Henri Michaux est-il seul ?

sous la direction de Gérard Danou et Christian Noorbergen

Les Cahiers Bleus n° 13, nouvelle série - 29 rue des Cumines, F - 10000 TROYES - ISSN 0338-7241 - 4e trimestre 2000
www.ccic-cerisy.asso.fr/publications.html

Table des Matières

  • Pages inédites de Henri Michaux
  • Présentation, par Gérard DANOU
  • Michaux, Segalen : le voyage en Orient, par Jacques ANDRÉ
  • Henri Michaux est-il seul ? Rencontre avec Michaux, par Dora BIENAIMÉ RIGO
  • Antonin Artaud et Henri Michaux, voyageurs de l'âme et de l'esprit : proximité et différences, par Sylvestre CLANCIER
  • Passages d'images / Épreuves de soi, par Gérard COGEZ
  • Plier des mots, par Jean-Claude CORREIA
  • Henri Michaux et la médecine de soi, par Gérard DANOU
  • " À bas les mots ", par Gérard DESSONS
  • Les musiques d'Henri Michaux, par Sylviane GORAJ
  • Elles parlent d'un pays lointain, par Anne-Élisabeth HALPERN
  • " L'envers de moi " : la mémoire involontaire de Michaux, par Sabine HILLEN
  • Écouter d'où vient la langue, par Christophe LAMIOT
  • Instants - Passages Composition, de Clara MAÏDA
  • Michaux ou la métamorphose innombrable, par Christian NOORBERGEN
  • Henri Michaux à visage découvert, par Nathalie ROELENS
  • " Bras cassé " entre soliloque et dialogue sans fin, par Jérôme ROGER
  • L'Indéfinition des formes, par Chrisianne VOLLAIRE
  • La poste à faces, par Christian NOORBERGEN

Cette publication fait suite au Colloque qui a eu lieu à Cerisy du Mercredi 30 juin au mercredi 7 juillet 1999 sous la direction de Gérard DANOU, Christian NOORBERGEN et dont l'argument était :

Se réunir à Cerisy autour des écritures (poèmes et peintures) d’Henri Michaux, c’est d’abord pour quelques-uns, accepter de se remémorer une rencontre, vers l’adolescence, " à l’âge d’or des questions". Depuis, pour ces quelques-uns, la violence du premier saisissement s’est sans doute encryptée, mais lire et relire des textes de Michaux, c’est toujours en faire l’épreuve, confronter les lieux incertains et imaginaires de ses propriétés avec les nôtres.

Michaux invite à "ne pas le laisser seul", à compléter l’exploration infinie, comme il n’a cessé de le faire, de notre rapport au monde à travers notre corps par notre esprit (J. Starobinski). Pour certains, ce parcours corporel ("j’écris pour me parcourir", dit-il), sollicitera exclusivement l’émotion. Pour d’autres, les résistances matérielles (picturales et littérales) seront plus volontiers interrogées.

Le colloque ouvrira la voie, souhaitons-le, à de nouvelles lectures encore, où l’intellect et la sensibilité ne se perdront pas de vue.