Année 1808

Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes1808 dictionnaire anonymes

Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes composés, traduits ou publiés en français et en latin, avec les noms des Auteurs, Traducteurs et Éditeurs. Accompagnés de Notes historiques et critiques ; Par Antoine-Alexandre Barbier, bibliothécaire de Sa Majesté l’Empereur et Roi et de son Conseil d’État.

Tome quatrième Paris, imprimerie bibliographique, rue Gît le Cœur M. DCCCVIII

Article Saint-Martin, page 368

Saint-Martin (Louis-Claude de); mort à Aunay, près Paris. Eclair. 8350. — Ecce homo. 8349. — Erreurs. 1800. — Esprit des choses. 9591. — L'homme de désir. 8632. — Lettre à un ami. 9972. — Nouvel homme. 8879. — Tableau des rapports. 6748. — Trad. de l'aurore de Jacob Bêhme. 9221. — Le crocodile, ou la guerre du bien et du mal, arrivé sous le règne de Louis XV, poème epico-magique en 102 chants. 1800, in-8°. — Le ministère de l'homme esprit. Paris, Migneret, an XI-1802, in-8°. V. le Philosophe inconnu, table des pseud.

 

Vie du prince Potemkin

1808 vieduprince potemkin

Vie du prince Potemkin, feld-maréchal au service de Russie sous le règne de Catherine II, rédigée d'après les meilleurs ouvrages allemands et français qui ont paru sur la Russie à cette époque - Par Jeanne Éléonore de Cérenville,

 

Édition: 2 - Paris, à la librairie stéréotype, chez H. Nicolle, rue des Petits Augustins, n° 15 - De l’imprimerie des frères Mame, rue du Pot de Fer, n° 14 - 1808

Extrait, page 102, note

Le prince Repnin était un homme de beaucoup d'esprit et d'un courage distingué. Cependant plus guerrier que politique, il apporta dans sa négociation à Varsovie trop de hauteur; ce qu'il essaya aussi à Teschen, mais sans succès. Il fut toujours opposé à Potemkin, et l'on crut même qu'il aurait l'avantage dans leur concurrence, à l'époque dont nous parlons. Néanmoins Potemkin l'emporta, et Repnin ne fut pas même feld-maréchal sous le règne de Catherine II. Il reçut ce grade de Paul Ier en 1797. Repnin mourut quelques années après. Il était à la fin de sa vie d'une dévotion outrée, et donnait dans les visions du martinisme.