1866 - Revue des cours littéraires de la France et de l’étranger</34>

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1865-1866

Troisième année. Numéro 40. 1er septembre 1866

La philosophie mystique (1), pages 649-6521866 revue cours 1ersept

1. La philosophie mystique en France à la fin du XVIIIe siècle : Saint-Martin et son maître Martinet Pasqualis, par M. Adolphe Franck, membre de l'institut, professeur au Collège de France. — Un volume faisant partie de la Bibliothèque de philosophie contemporaine.

M. Adolphe Franck vient de donner à la Bibliothèque de philosophie contemporaine un nouveau volume d'une réelle importance historique et d'un sérieux intérêt. En écrivant sur la philosophie mystique en France à la fin du XVIIIe siècle, et principalement sur Saint-Martin et sur son maître Martinez Pasqualis, M. Franck s'est placé au cœur d'une question dont il connaît mieux que personne les origines, les obscurités et les phases diverses. Une foule de savants auxquels il rend hautement justice (2. MM. Sainte-Beuve, L. Moreau, Matter, Caro, etc., etc.) s'étaient occupés avant lui de Saint-Martin, ce prétendu philosophe inconnu qui a été connu de tant de monde ; mais ses études sur la métaphysique religieuse des Hébreux, son enseignement du Collège de France, où il excelle à rattacher les mouvements politiques des peuples au développement de leurs croyances, rendaient l'éminent auteur du livre sur la Kabbale particulièrement apte à retrouver les véritables antécédents du système de Saint-Martin, et à éclairer d'un jour tout nouveau cette recrudescence de mysticisme qui éclata à la fin du siècle dernier, au milieu d'une société matérialiste et en pleine révolution. Narrateur attachant, peintre de mœurs autant que penseur et juge éclairé des théories, il nous apprend dans ces pages courtes et rapides, mais pleines de vie, à connaître un homme et une époque et à vérifier cette loi posée par un illustre maître, que la réaction mystique, avec ses extravagances, est au bout de la voie qui semble le plus éloigner les âmes des croyances spiritualistes et religieuses.

Le mysticisme est, à vrai dire, la revanche des âmes aimantes et passionnées auxquelles l'athéisme essaye vainement d'enlever l'objet suprême de l'amour, et qui se vengent non seulement en rétablissant de toutes leurs forces la foi religieuse, mais encore en s'abîmant en Dieu. Une sage philosophie doit faire à l'amour de l'infini qui est en nous sa légitime part, sans quoi il se la fait lui-même et, dans son ardeur à reprendre son bien, il va fort au delà de ses droits. M. Franck a caractérisé les emportements de l'amour mystique avec la plus délicate justesse. « On peut dire, a-t-il écrit, que la religion est au mysticisme ce que l'amour réglé par le mariage est à l'amour libre et passionné. Le mariage n'exclut pas l'amour; il le suppose, au contraire, et ne peut se comprendre sans lui. Mais il lui impose des règles et des devoirs; il le place sous l'autorité des lois et ne lui permet pas de s'écarter des conditions sur lesquelles repose l'ordre social... Le mysticisme, comme la passion, comme l'amour humain quand il a envahi tout notre être, ne connaît ni règle, ni frein, ni limite. L'autorité est pour lui un vain mot ; la tradition et les textes, quand il daigne les accepter, se changent sous son regard en symboles et en figures, comme certains corps touchés par le feu se changent en vapeur. Il va tout droit à l'objet aimé, c'est-à-dire à Dieu. C'est lui seul qu'il cherche, lui seul qu'il aperçoit dans la nature et dans l'âme, et il ne s'arrête qu'après avoir tout absorbé et quand il s'est lui-même abîmé en lui (3. Pages 6 et 7.). »

Si tel est le mysticisme, il est aisé de comprendre que la fin du XVIIIe siècle l'ait vu renaître en France. Il n'est pas moins facile de s'expliquer comment cette philosophie a conquis le cœur, l'imagination et la pensée de Saint-Martin. Il était doué au plus haut degré de cette sensibilité fine, délicate, exquise et un peu maladive, qui est le ressort principal de la mysticité. Même à laisser de côté ses idées et sa métaphysique, son âme toute seule serait encore pour le psychologue un très curieux sujet d'étude. Son portrait moral peint par lui-même, et dont M. Franck a réuni les traits les plus frappants, suffirait à le rendre aimable et à assurer de nombreux lecteurs au nouveau livre qui lui est consacré. Non, certes, que Saint-Martin soit un personnage absolument unique et seul de son espèce; aucun homme n'a jamais joui de ce singulier privilège, pas même J. J. Rousseau, qui pourtant s'en flattait. Nous pourrions découvrir dans l'histoire plus d'une figure analogue à celle de Saint-Martin, notamment ce Plotin si affectueux, si bon, si humain, si charitable, dont Porphyre nous a laissé la biographie. Mais Plotin, qui a bien plus de génie, n'est pas plus [page 650] séduisant, pas plus sympathique que le disciple de Martinez Pasqualis. Saint-Martin était beau et de proportions élégantes; mais sa constitution paraissait débile. Loin de gémir de ce qu'on ne lui avait donné de corps qu'en projet, il se consolait en croyant découvrir dans sa faiblesse physique le signe de sa destinée. « La divinité, écrivait-il, ne m'a refusé tant d'astral (de force physique) que parce qu'elle voulait être mon mobile, mon élément et mon terme universel. » Son regard était si doux qu'une de ses amies prétendait que ses yeux étaient doublés d'âme. Cependant il n'avait aucun orgueil ; sa modestie charmante résistait aux fumées enivrantes du succès et l'empêchait de se croire meilleur que les autres. « Dans l'ordre de la matière, j'ai été, avouait-il, plutôt sensuel que sensible, et je crois que si tous les hommes étaient de bonne foi, ils conviendraient que dans cet ordre il en est d'eux comme de moi. » Ce qui rend sa physionomie morale singulièrement piquante, c'est que, malgré sa bienveillance et sa naïveté, il n'est dupe ni de lui-même ni de personne, et qu'il a à son service une certaine verve malicieuse qu'il n'eût tenu qu'à lui de changer en une arme meurtrière. Il a vengé en une phrase et pour toujours les hommes doux qui passent pour niais parce qu'il leur répugne de blesser les autres : « Le monde m'a donné une connaissance qui ne lui est pas avantageuse. J'ai vu que, comme il n'avait d'esprit que pour être méchant, il ne concevait pas que l'on pût être bon sans être une bête. » Sa clairvoyante sagacité lui faisait abhorrer l'esprit du monde ; mais son inaltérable sympathie pour les hommes lui faisait aimer le monde et la société.

Toutefois, et comme il arrive d'ordinaire aux natures mystiques, il eut moins d'influence sur les hommes que sur les femmes. Il ne s'exagérait pas l'action que ses doctrines exerçaient sur les esprits de son temps. Dédaigné de ses contemporains, isolé au milieu d'eux comme « un Robinson de la spiritualité », il se compare à un musicien qui jouerait des valses et des contredanses dans le cimetière de Montmartre, et ajoute que quelle que soit la puissance de son archet, il ne fera jamais danser les morts qui reposent dans cette funèbre enceinte.

Mais les femmes le dédommagèrent de ces déceptions qu'il avait vivement ressenties. M. Franck a eu raison d'insister sur ce point instructif et intéressant. Semblable à la femme pour laquelle l'amour est l'essentiel, sinon le tout de la vie, le mysticisme est par excellence la philosophie féminine. Comme la femme, le mysticisme est séduisant, ardent, dévoué, enthousiaste, exclusif; mais il est aussi comme elle subtil, raffiné et délicat. Saint-Martin fut d'autant plus lu et d'autant mieux écouté d'un grand nombre de femmes distinguées qu'il leur ressemblait lui-même à plusieurs égards et qu'il leur enseignait des doctrines propres à les charmer. Les marquises de Lusignan, de Coislin, de Chabanais, de Clermont-Tonnerre, la maréchale de Noailles, la duchesse de Bourbon, et une foule d'autres Françaises ou étrangères, le prirent en quelque façon pour leur directeur. En conversant avec elles, il se forma, sur leur caractère en général, des idées tantôt justes, tantôt fausses, souvent contradictoires, mais parmi lesquelles on aurait beaucoup à prendre si jamais on entreprenait d'écrire une psychologie particulière et spéciale de la femme. Les pages où le philosophe mystique a traité ce difficile sujet sont parfois légèrement malignes, parfois pleines d'une admiration qui s'exhale en accents dithyrambiques. Nous en citerons quelques fragments, mais tout juste assez pour exciter le lecteur à recourir au livre de M. Franck. «Il faut être bien sage, dit Saint-Martin, pour aimer la femme qu'on épouse, et bien hardi pour épouser la femme que l'on aime. » – « La femme a en elle un foyer d'affection qui la travaille et l'embarrasse; elle n'est à son aise que lorsque ce foyer-là trouve de l'aliment; n'importe ensuite ce que deviendra la mesure et la raison. Les hommes qui ne sont pas plus loin que le noviciat sont aisément attirés par ce foyer, qu'ils ne soupçonnent pas être un gouffre. » De pareilles remarques sont d'un observateur moins que naïf, et la main qui les a écrites n'était ni trop indulgente, ni malhabile. Mais, à côté du satirique, M. Franck a soin de nous montrer l'admirateur enthousiaste : « Les femmes, par leur constitution, par leur douceur, démontrent bien qu'elles étaient destinées à une œuvre de miséricorde. Elles ne sont, il est vrai, ni prêtres, ni ministres de la justice, ni guerriers; mais elles semblent n'exister que pour fléchir la clémence de l'Être suprême, dont le prêtre est censé prononcer les arrêts; que pour adoucir les rigueurs des sentences portées par la justice sur les coupables et que pour panser les plaies que les guerriers se font dans les combats. L'homme parait n'être que l'ange exterminateur dé la Divinité ; la femme en est l'ange de paix. Elle est le type de la plus belle faculté divine. »

Dans sa polémique contre Garat, c'est-à-dire contre Condillac et contre Locke, Saint-Martin se montre psychologue plus profond et observateur plus sûr. La science de l'âme doit beaucoup aux philosophes mystiques de l'antiquité : Plotin abonde en vues d'une rare justesse sur les opérations de l'intelligence, de la mémoire, du raisonnement, et sur les mouvements de la sensibilité. Proclus a analysé d'une façon admirable ce même libre arbitre qui s'accorde si difficilement avec le principe fondamental du mysticisme. Saint-Martin, qui probablement n'a pas connu ces maîtres, mais qui, comme eux, était habitué à regarder en lui-même, n'a pu laisser passer, sans les dépouiller de leur prestige, les fausses hypothèses de l'école de Condillac. Contre Garat, qui, d'ailleurs, n'était point dépourvu de quelque génie philosophique, Saint-Martin a démontré qu'il y a des phénomènes intérieurs que la sensation transformée n'expliquera jamais ; par exemple, le sentiment du bien ou [page 651] sens moral, dont la force est étrangère et souvent opposée à celle de la sensation. Contre Garat encore, il a établi que l'homme a été pourvu d'un langage qui lui est propre, aussi ancien que son existence, qui répond exactement à son essence spirituelle, et que ce langage est la parole : c'était presque dire, comme une psychologie plus récente, que l'homme est né doué de la faculté de parler, de même qu'il est né doué de la faculté de penser, et qu'il est insoutenable de faire dériver la pensée de son expression. Enfin, toujours contre le même adversaire, Saint-Martin s'est efforcé d'établir qu'il y a incompatibilité radicale entre la matière et la pensée et que, par conséquent, l'âme est distincte du corps. Il a donc été le précurseur de Laromiguière, de Royer-Collard et de leurs illustres disciples MM. Cousin et Jouffroy. Ainsi Saint-Martin, au moins par sa psychologie, appartient déjà à l'école spiritualiste moderne, et M. Franck, qui en est un éminent représentant, a eu raison de l'y rattacher.

Mais, en même temps, il l'en a fortement distingué et a montré, non pas la ligne de démarcation, ce ne serait pas assez dire, mais le profond abîme qui sépare la métaphysique spiritualiste de la doctrine kabbalistique et alexandrine de l'émanation. Après avoir lu le livre de M. Franck, je ne sais trop comment on pourrait s'y prendre pour confondre, à quelque degré que ce soit, le mysticisme panthéiste avec le spiritualisme. En effet, il y a, dans Saint-Martin un spiritualiste et un mystique. Or, dans l'exposition si lumineuse et si fidèle de M. Franck, on voit parfaitement où finit le premier, où commence le second, et comment l'un et l'autre tentent de s'accorder sans y réussir complètement, mais non sans un certain avantage du côté du spiritualisme, avantage qui est à l'honneur de Saint-Martin et qui manifeste l'énergie croissante avec laquelle la pensée moderne s'attache à la notion ou plutôt à la conscience du libre arbitre.

Saint-Martin veut, à ce qu'il dit lui-même, être le Descartes de la spiritualité. Il voit dans l'âme humaine, ramenée à son essence et dégagée de tout rapport avec tout ce qui n'est pas elle, la source la plus pure de la vérité. La connaissance de nous-mêmes lui semble être le plus sûr moyen de connaître Dieu. Et de même qu'il découvre dans l'homme un être libre, un esprit vivant, une personne, de même il croit et il prouve que tous les attributs d'un être libre sont réunis en Dieu. Selon lui, le besoin d'aimer, d'admirer, d'adorer qui nous possède, nous agite et nous élève, ce besoin, dans celui qui l'excite comme dans celui qui l'éprouve, ne se peut concevoir sans la liberté. Dieu et l'homme sont donc des personnes et des personnes libres. Par ce côté de sa doctrine, Saint-Martin se place en dehors du panthéisme et du mysticisme.

Mais il y rentre par un autre côté. Il professe que tous les êtres sont émanés de Dieu. Sur ce point, aucun doute n'est permis. « Le principe suprême, dit-il, source de toutes les puissances, soit de celles qui vivifient la pensée dans l'homme, soit de celles qui engendrent les œuvres visibles de la nature matérielle; cet être nécessaire à tous les êtres, germe de toutes les actions, de qui émanent continuellement toutes les existences. »

– « Qu'étais-tu, homme, lorsque l'Éternel te donnait naissance ? Tu procédais de lui, tu étais l'acte vif de sa pensée, tu étais un Dieu pensé, un Dieu voulu, un Dieu parlé, tu n'étais rien tant qu'il ne laissait pas sortir de lui sa pensée, sa volonté et sa parole. » Rien n'est plus significatif qu'un tel langage. Cependant Saint-Martin conserve à l'homme ainsi conçu l'intégrité de son libre arbitre. Comment ? En proclamant que si l'homme est une pensée de Dieu, c'est une pensée active. « Ce n'est point assez de ne pas douter de la puissance du Seigneur, il faut encore ne pas douter de la tienne. Car il t'en a donné une, puisqu'il t'a donné un nom, et il ne demande pas mieux que tu t'en serves. Ne laisse donc point l'œuvre entière à la charge de ton Dieu, puisqu'il a voulu te laisser quelque chose à faire. »

Voilà donc que, comme Plotin et comme Proclus, le plus récent des mystiques a été obligé de maintenir le libre arbitre en présence du principe de l'émanation. C'est beaucoup; ce n'est point assez. Il eût fallu prouver que l'émanation, c'est-à-dire l'unité des substances, n'entraîne pas la confusion des causes et la destruction radicale de l'énergie libre dans les êtres émanés de la substance universelle. Saint-Martin ne l'a pas fait, parce qu'il ne pouvait le faire. Malgré ses efforts, l'émanation et le libre arbitre restent à l'état de termes contradictoires entre lesquels le philosophe doit choisir. Si Saint-Martin revivait aujourd'hui, s'il appliquait rigoureusement cette méthode cartésienne qu'il a connue et appréciée, mais qu'il a trop souvent sacrifiée aux idées kabbalistiques, il abandonnerait l'émanation et s'en tiendrait au libre arbitre. De la part d'un mystique tel que lui, ce n'est pas toutefois un médiocre mérite d'avoir eu le vif sentiment de la responsabilité de l'homme et de la personnalité divine.

Il nous en coûte de nous séparer ici de l'ouvrage que nous annonçons. Mais nous ne saurions prolonger encore ces observations, sans nous substituer nous-même à M. Franck et sans répéter en l'affaiblissant ce qu'il a dit avec tant d'autorité. Nous renvoyons donc le lecteur à son excellent livre, et nous terminerons en citant les dernières lignes de sa conclusion :

« Saint-Martin a été vraiment, comme il en avait l'ambition, le Descartes de la spiritualité, c'est-à-dire le défenseur de la conscience humaine au milieu des entraînements et des illusions du mysticisme. Il est resté de son pays en dépit des sacrifices qu'il a pu faire à l'esprit oriental et à l'esprit germanique, le premier représenté par Martinez Pasqualis, le second par Jacob Boehm. Mais ce qui fait et fera toujours son plus grand titre aux yeux de la postérité, il est resté lui-même, une âme aimante et tendre, un esprit d'une trempe délicate et forte, où l'élévation et souvent la profondeur [page 652] n'excluent pas la finesse; enfin un écrivain original, dont la grâce naturelle a le don de charmer ceux-là même qu'il ne persuade point, et dont l'imagination ingénieuse donne un corps à toutes ses pensées. De ses ouvrages s'exhale comme un parfum de candeur et d'amour qui suffit pour les sauver de l'oubli. »

Ajoutons un dernier mot. Grâce à l'obligeance de M. le pasteur Matter, fils de l'historien du gnosticisme et de l'école d'Alexandrie, M. Franck a eu à sa disposition les deux petits volumes manuscrits de Martinez Pasqualis, et a pu en user dans la mesure qui lui a paru convenable. Il en a profité pour reproduire, sous forme d'appendice, les vingt-six premiers feuillets du Traité de Martinez. Outre que ce fragment est par lui-même fort curieux, il permet au lecteur de saisir au juste les ressemblances du maure et de l'élève, et de retrouver les origines immédiates du mysticisme de Saint-Martin dans l'introduction du livre kabbaliste de Martinez, qui est intitulé : Traité sur la réintégration des êtres dans leurs premières propriétés, vertus et puissances spirituelles et divines. Cette pièce inédite augmente encore la valeur historique du nouvel ouvrage de M. Franck.

Cu. LBYÉQUE (de l'Institut).

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