1898Année 1898

1898 – Bulletin de la Société archéologique de Touraine
   - Baptême de Louis-Claude de Saint-Martin
L’Initiation, Revue philosophique des Hautes Études
   - Saturninus, Joseph de Maistre et les Martinistes
La Paix universelle
   - Lettre de Papus adressée à Albert Erny
La grande encyclopédie – T 23
   - Article : Martines Pasqualis [sic]
La Croisade française
   - Article : Toujours les Juifs dans la maçonnerie
La Paix universelle
   - Préludes martinistes dans le Congrès de l’Humanité

1897 Bulletin de la Société archéologique1743 - Baptême de Louis-Claude de Saint-Martin

Son acte de baptême a été publié pour le première fois
le 30 novembre 1798 par A. Gabeau dans le
Bulletin de la Société archéologique de Touraine
à la suite de l’article Les treize pauvres d'Amboise par l’auteur.

Nous publions cet article ainsi que la reproduction de
l'acte authentique des Archives de Touraine.

1898 – Bulletin de la Société archéologique de Touraine

Société archéologique de Touraine
Tome XI - 1897-1898
Tours
L. Péricat
Libraire de la Société archéologique de Touraine
35, rue de la Scellerie
MDCCCXCVIII

1743. PAROISSE DE SAINT-FLORANTIN

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1898.Initiation.n71898 - L’Initiation, Joseph de Maistre et les Martinistes

L’Initiation, Revue philosophique des Hautes Études

Publiée mensuellement sous la direction de
Papus, Docteur en médecine – docteur en kabbale
39e volume – 11e année
N° 7 – Avril 1898

Saturninus, Joseph de Maistre et les Martinistes, p.45 à 52

Contemporain de Louis-Claude de Saint-Martin, qui était plus âgé de onze années seulement, Joseph de Maistre, dans sa jeunesse, fut en rapports intimes avec des francs-maçons qui paraissent avoir apporté à Chambéry l'esprit des mystiques lyonnais. Il est impossible qu'un écrivain, même exceptionnel, ne soit pas de son époque.

Mais, dans ses œuvres les plus célèbres, Joseph de Maistre a été le plus ferme, le plus intolérant des catholiques à l'égard des erreurs : s'il savait, en sa qualité d'homme du monde, de voyageur et d'exilé, montrer de la courtoisie et de la tolérance pratique, à l'égard des protestants et des Grecs orthodoxes qu'il rencontrait dans les salons, il faudrait avoir une singulière étroitesse d'esprit pour y voir une contradiction. Pourtant il s'est trouvé des critiques libéraux comme des catholiques d'esprit obtus, pour s'étonner [page 46] de ce que ce penseur, particulièrement dans ses moires diplomatiques, publiés en 1858, ait su rendre justice à la France, même révolutionnaire, et aux mystiques, même non orthodoxes.

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1898 - La Paix universelle, revue indépendante

1898 paix universelleHuitième année – n°176-177 – 16 mars au 15 avril 1898

Magnétisme transcendantal

Philosophie – Physiologie – Psychologie

Directeur : A. Bouvier

Lettre de Papus adressée à Albert Erny, page 51

Voici la curieuse lettre que M. Papus, sur ma demande, m'a adressée au sujet des Origines en question :

« J'ai lu votre article en son temps, mais je n'ai plus les termes assez présents à la mémoire pour pouvoir répondre à votre question en toute connaissance de cause. Pour juger en historien impartial les origines réelles du spiritisme contemporain, il faudrait, tout d'abord, établir avec soin les décisions prises à ce propos par les Fraternités initiatiques d'Occident, dirigées par des hommes de chair et d'os et non par de fantaisistes Mahatmas. À ce propos, et pour ne pas aller plus loin que l'histoire du Kardécisme en France, je vous signalerai un fait bien caractéristique. Rivail (Allan Kardec) était très lié avec Delaage, et ils discutèrent ensemble très ardemment la voie de réalisation qu'il fallait choisir pour écraser le matérialisme. Delaage était Martiniste, et son grand-père, M. de Chaptal, avait été grand ami de Claude de Saint-Martin ; aussi Delaage resta fidèle à l'Occultisme, ainsi qu'en témoignent ses ouvrages, surtout la Science du Vrai, véritable clef Martiniste du ternaire.

« Un témoin peut affirmer encore aujourd'hui la filiation Martiniste de Delaage et ses études communes avec Allan Kardec ;c'est le grand savant Camille Flammarion, auquel vous pouvez demander confirmation de ces renseignements, qui éclairent, à mon avis, la question d'un jour tout nouveau. Je rassemble depuis plusieurs années les documents historiques nécessaires à la constitution réelle de l'histoire du mouvement spiritualiste contemporain : Les études faites par Rivail (A. Kardec), avant son œuvre de réalisation, sont la clef de son mouvement, comme les noms de X et de XX sont la clef d'un autre mouvement, dont la véritable genèse sera bien curieuse à mettre au jour. »

bouton jaune Lettre de Papus adressée à Albert Erny


1898 – La grande encyclopédie – T 23

1898 La grande encyclopédieLa grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts par une société de savants et de gens de lettres.

Sous la dir. de MM. Berthelot,... Hartwig Derenbourg,... F.-Camille Dreyfus,... A. Giry,... [et al.]

Tome vingt-troisième

accompagné de dix cartes en couleurs hors texte.

MAO - MOISSON

Paris -Société anonyme de La Grande encyclopédie. 61, rue de Rennes

Date d'édition :  1885-1902

Article Martinez Pasqualis, p.339.

MARTINEZ PASQUALIS, fondateur d'une secte théurgiste sur laquelle on ne sait rien de précis. Quelques écrivains affirment qu'il était né en Provence vers 1715, d'une famille de juifs portugais ; d'autres disent que ses disciples les plus intimes n'ont point connu sa patrie, et que c'est d'après son langage qu'on a pensé qu'il était Portugais et même juif. Il mourut en 1779 [sic pour 1774] à Port-au-Prince (île de Saint-Domingue) où il était allé pour recueillir un héritage. Vers 1754, il avait introduit dans quelques loges maçonniques de France (Marseille, Toulouse, Bordeaux) un rite d'élus dits cohens [sic pour coëns] (en hébreu : prêtres). En 1768, il se rendit à Paris, où il fit un assez grand nombre de prosélytes, qui prirent le nom de Martinistes et qui organisèrent des loges. Martinez Pasqualis avait composé un ouvrage intitulé la Réintégration ; mais cet écrit est resté inédit. On ne connait aucun livre imprimé exposant sa doctrine, qu'on prétend empruntée à la Cabbale. On dit qu'elle admettait la chute des anges, le péché originel, le Verbe réparateur, la divinité des Saintes Écritures ; et qu'elle enseignait que l'homme existait avant ce qu'on appelle communément sa création; mais il n'avait alors qu'un corps élémentaire, le monde n'étant encore qu'à l’état d'élément. Quand Dieu créa l'homme, il lui donna un corps matériel, et il fit correspondre l'état de toutes les créatures à celui de l'homme. Il semble, résulter d'un témoignage du théosophe Louis-Claude de Saint-Martin, le plus connu de ces disciples, que Martinez se livrait à des pratiques déterminant des apparitions. E.-H. Vollet.

bouton jaune Article : Martines Pasqualis