Extrait de la Correspondance inédite
La correspondance inédite de L.-C. de Saint Martin, dit le philosophe inconnu, et Kirchberger, baron de Liebistorf, membre du Conseil souverain de la République de Berne
Du 22 mai 1792 jusqu'au 7 novembre 1797
Ouvrage recueilli et publié par Louis Schauer [de Marckolsheim] et Alphonse Chuquet, éditeurs propriétaires des Nombres et de l’Éclair sur l’Association humaine
Leipzig. J.-A. Brockaus, libraire-éditeur
Saint-Pétersbourg. Dufour et Cie, libraires
La Haye. Belinfante frères, libraires-éditeurs
Paris. E. Dentu, libraire éditeur, Palais Royal, galerie d’Orléans, n° 13
1862 - http://books.google.fr/books?id=DkYBAAAAQAAJ
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Extrait de la Lettre 3 – Kirchberger à Saint-Martin. Morat, dans le canton de Berne en Suisse, le 30 juin 1792 Page 12 […] Cette doctrine des agents intermédiaires est, suivant moi, supérieurement traitée dans le Tableau naturel, et encore, mais pas d'une manière aussi détaillée que dans les ouvrages d'une dame française qui, pendant sa vie, fut cruellement persécutée, ridiculisée et calomniée, pour avoir été l'amie de M. l'Archevêque de Cambrai, M. de Fénelon, dont la droiture et les talents blessaient l'ambition de Mme de Maintenon et l'amour-propre de M. de Meaux [Bossuet]. Cette femme extraordinaire dit des choses admirables sur les vertus dans le 8e volume de son Explication du Nouveau Testament, p. 114, ouvrage assez peu connu. Extrait de la Lettre 4 - Saint-Martin à Kirchberger Paris, le 12 juillet 1792 Page 14 Je crois comme vous, monsieur que la sagesse divine se sert d'agents et de vertus pour faire entendre son verbe dans notre intérieur ; aussi devons-nous accueillir avec soin tout se qui se dit en nous. Madame Guyon, dont vous me parlez, a très bien écrit cela, à ce qu'on en a dit, car je ne l'ai point lue. |