Notes

[1] Vente Barbes-Descroisettes à Cosnard ; étude de Me Bourreau, notaire à Amboise ; 27 mai 1835. Archives communales d'Amboise, M. 196.
[2] La place du Grand-Marché reçut les noms successifs de place de la République, sous la première République ; place du Commerce, sous le premier Empire ; place du Grand-Marché, sous la Restauration ; place du Commerce, sous Louis-Philippe ; et enfin place Richelieu depuis le 31 janvier 1972. Cf. PINASSEAU (Paul) [(1869-1937)]. — Notre vieil Amboise. Tours, Arrault, 1936, p. 139.
[3] OURY (Guy-Marie). — La Touraine au fil des siècles, la vallée de la Loire. Chambray-lès-Tours, C.L.D. Normand et Cie, 1976, p. 122. [voir par ailleurs. Jlb.]
[4] Ce logis, inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 1er juin 1948, est situé 52, rue Rabelais.
[5] SAINT-MARTIN (Louis-Claude de). — Mon portrait historique et philosophique (1789-1803), publié intégralement pour la première fois, d’après le manuscrit original, avec une préface, une introduction et des notes critiques par Robert Amadou. Paris, R. Julliard, 1961.
[6] Id., p. 180, n° 349.
[7] Ce texte contient une erreur : Louis-Claude est décédé le 14 octobre 1803 et non le 13. [Voir l’image de la plaque sur le site du Philosophe inconnu
[8] En plus de ce témoignage, les Amis de Saint-Martin se souvenaient que le théosophe avait précisé à un correspondant, le 28 mai 1800, qu’il habitait « rue de Rabelais ». Cf. « Saint-Martin et Charles Pougens (1800) », Trésor martiniste, Paris, Éditions traditionnelles, 1969, p. 157. Pour l’étude qui nous intéresse, cette adresse n’a aucune valeur car Louis-Claude, depuis la mort de son père, survenue en 1793, n’était que locataire des appartements qu’il occupait. D’ailleurs, la rue Rabelais actuelle ne portait pas, en 1800, le nom de « rue de Rabelais », mais celui de rue de la République.
Après la publication du Portrait, où le philosophe écrit qu’il est né place du Grand-Marché, certaines personnes d’Amboise pensaient que la surface de ladite place, sur laquelle débouche la rue Rabelais, avait été diminuée à la fin du XVIIIe siècle, c’est-à-dire que des immeubles auraient été construits face à la soi-disant maison natale. Cette supposition s’avère totalement fausse comme en attestent différents plans et la présence d’un hôtel élevé au XVIe siècle en vis-à-vis du prétendu logis des Saint-Martin.
[9] Lettre de Robert Amadou à l’auteur, en date du 27 octobre 1977.
[10] Après sa visite, M. Amadou a écrit une étude intitulée : « La Maison où naquit Louis-Claude de Saint-Martin ». Un exemplaire de ce texte dactylographié est conservé à la Bibliothèque nationale de Paris. [Voir ci-dessous, les articles de Robert Amadou à la suite de cette visite. jlb]
[11] La maison natale du Philosophe inconnu est ainsi cadastrée : section G; n° 306 du plan dit « de la ville » : 16, place Richelieu, Amboise.
[12] BOSSEBOEUF (Louis-Augustin). — Amboise, le château, la ville et le canton. Tours, Péricat, 1897, pp. 404 et 478. COLEMAN (Marguerite). — Je visite Amboise. Tours, Arrault, 1933, p. 37. LESUEUR (Frédéric). — Le château d’Amboise. Paris, Laurens, 1935, p. 102.
[13] BOSSEBOEUF (L.-A.), op. cit., p. 404.
[14] À mon grand regret, un manque de collaboration ne m’a pas permis de dresser la liste complète des maîtres du logis.
[15] Le mariage de Jean de Saint-Martin, arrière-grand-père du théosophe, avait été célébré en la chapelle du château de Chanteloup. Cf. GIRARD (Bernard), « Les Grandes Heures de Chanteloup », avec une introduction de M. le duc de Castries, de l’Académie française, « Le Courrier d’Amboise », n° 74, juin 1977, pp. 33-40.
[16] Extrait de la lettre inédite de M. de Saint-Martin adressée aux officiers municipaux d’Amboise, au sujet de l’exemption du péage du pont dont devaient jouir le duc de Choiseul et sa maison. Paris, le 27 avril 1772. Cachet aux armes : D’azur au lion naissant d’or coupé de gueules à une fasce ondée d’argent. Archives communales d’Amboise, DD. 30.
[17] Louise-Françoise de Saint-Martin, née le 25 janvier 1741, avait épousé le seigneur de Beauvais, Denis-Louis Aubry, inspecteur des manufactures et pépinières du Roi de la généralité de Tours. Devenue veuve, elle se remarie avec Antoine-Auguste Desherbiers, marquis de L’Estanduère. En 1791, la marquise vendit son château de Beauvais (Azay-sur Cher), au sénateur Clément de Ris qui y reçut le Philosophe inconnu.
Madame de L’Estanduère mourut à Tours, le 14 février 1828. Elle fut inhumée au cimetière Saint-Jean-des-Coups, puis transférée au cimetière La Salle. Depuis longtemps délaissée, sa tombe devait faire l’objet, le 2 mai 1978, d’un constat d’abandon. Cf. La Nouvelle République du Centre-Ouest (édition d’Indre-et-Loire), du 11 avril 1978, p. 4. Il me sembla bon d’intervenir en avertissant M. Amadou qui, avec le mandat du comte des Grottes, représentant actuel de la famille de Saint-Martin, pria le maire de Tours de surseoir à ce constat.
[18] L’acte de baptême de Louis-Claude de Saint-Martin a été publié pour la première fois par M. Alfred Gabeau dans le Bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XI (1898), p. 460.
[19] Cf. Acte de vente Barbes-Descroisettes à Cosnard. Archives communales d’Amboise, M. 196.
[20] Mon portrait historique et philosophique, op. cit., n° 349.
[21] Soit vers le 20 mai 1794.
[22] François-Elisabeth de Saint-Martin, inhumé le 24 mai 1750.
[23] François Tournyer, grand-père maternel du théosophe, mort le 23 février 1746.
[24] Mon Portrait historique et philosophique. op. cit., n° 454.
[25] Soit le 16 mai 1794.
[26] Mon portrait historique et philosophique, op. cit., n° 455.
[27] Cf. GIRARD (Bernard), « Au Hameau de Chandon, sur les pas du Philosophe inconnu. », Le Courrier d’Amboise, n° 82, mars 1978, pp. 31-33.
[28] Cf. GIRARD (Bernard), « La Closerie du Mont-Aimé, demeure champêtre du Philosophe inconnu », Le Courrier d’Amboise, n° 84, juin 1978, pp. 31-32.
[29] Le Cimetière d’Amboise. Paris, chez les Marchands de nouveautés, an IX.
[30] Cf. AMADOU (Robert), « Au Hameau d’Aulnay : La Maison où mourut le Philosophe inconnu », Bulletin folklorique d’Ile-de-France, n° 9, janvier-mars 1960, pp. 263-271.
[31] Soit le 22 avril 1803.
[32] Ces renseignements m’ont été communiqués par Mme la comtesse de Sade et son fils, le vicomte Raoul de Sade, que je remercie de leur aimable collaboration.
[33] Cf. Notre vieil Amboise, op. cit., p. 127.
[34] Archives communales d’Amboise, M. 196.
[35] M. Lorin mourut moins d’un an plus tard. Dans le petit cimetière de la Croix-en-Touraine s’élève sa chapelle funéraire timbrée à ses armes. Une plaque encastrée dans le sol porte cette inscription : « Etienne Jean Baptiste/Lorin de la Croix/propriétaire ci-devant /seigneur de cette paroisse/né le 8 août 1761/décédé le 29 décembre 1816/Regretté de ses amis/et du peuple. » La descendance de M. Lorin est aujourd’hui représentée par les comtes de Sade et les vicomtes d’Argent de Deux Fontaines.
[36] Archives nationales de Paris, F 17, 1405.
[37] Archives communales d’Amboise, M. 196.
[38] L’auteur de cette lettre inédite, conservée aux Archives communales d’Amboise (M. 196), n’est autre que le fils du célèbre numismate français Etienne-Jean-Baptiste Cartier (1780-1859). Numismate également, écrivain et religieux, Etienne Cartier (1813-1887) mourut à l’abbaye de Solesmes après avoir vécu plus de trente ans à Amboise et à Lussault-sur-Loire. Il a légué à sa communauté l’importante collection de monnaies et la riche bibliothèque qu’il avait héritées de son père.
[39] Cf. Le Journal d’Indre-et-Loire, lundi 14 et mardi 15 septembre 1868, p. 4.
[40] « Notes de Louis Roy relatives à l’École Primaire Supérieure de la place du Commerce à Amboise », Le Courrier d’Amboise, n° 77, octobre 1977, p. 35.
[41] Le Courrier d’Amboise, n° 73, mai 1977, p. 13. Une plaque commémorative fut apposée sur la maison natale du « Philosophe inconnu » le dimanche 26 novembre 1978.