III. Mysticisme

Au milieu du XVIIIe siècle, un puissant courant de mysticisme et de théosophie se produisit au sein de la franc-maçonnerie. Il se rattachait aux rose-croix, aux sectes du moyen âge, aux premiers siècles du christianisme et, par delà, aux vieilles croyances de la Grèce et au lointain Orient.

Les rose-croix sont un sujet d'étude fort curieux. L'appellation date, semble-t-il, des premières années du XVIIe siècle. Y eut-il une association unique dont les membres se transmettaient de mystérieuses connaissances ? Les rose-croix formèrent-ils différents groupes ? Agissaient-ils isolés ?

Les renseignements sont vagues; les récits sont contradictoires. Une curieuse version est reproduite, en 1624, par un journaliste parisien : les rose-croix, les invisibles, comme, on les appelle aussi, sont au nombre de trente-six ; ils ont renoncé au baptême et à la résurrection ; ils se sont départis pour aller dans les différents pays : ils parlent toutes les langues ; ils sont éloquents; ils peuvent dire les horoscopes et les pensées secrètes ; enfin, ils savent se rendre invisibles. D'autres indications sont fournies par le même journaliste: en certains pays, des membres de l'association ont été poursuivis comme magiciens et sorciers et condamnés à mort ou aux galères (11).mercure francois t3

Est-il besoin de dire que le problème a suscité un vif intérêt?

Vers 1623, René Descartes, alors officier dans l'armée de Maximilien de Bavière qui était le chef de la Sainte ligue, essaya de le résoudre durant son séjour en Bohème ; le résultat fut qu'à Paris ses ennemis prétendirent qu'il s'était fait admettre dans l'association secrète. Dans les dernières années du XVIIe siècle, Leibniz voulut également savoir à quoi s'en tenir sur les « frères de la croix de la rose», et il conclut à « la pure invention de quelque personne ingénieuse ».

Toutefois, si l'organisation collégiale peut être contestée et niée, il n'en est point ainsi des doctrines elles-mêmes. Sans parler de la médecine et de la chimie, auxquelles les rose-croix rendirent de réels services, on doit mentionner le rôle que ceux-ci remplirent dans la transmission de la théosophie. Cette doctrine prétend se baser sur les rapports éternels existant entre Dieu, l'homme et l'univers; elle proclame qu'à la pureté de l'Église primitive succédèrent des abus et des erreurs; elle se donne la mission de ramener les esprits égarés à la pratique des vertus et au véritable enseignement du Christ [I]. Sans doute, elle n'est point basée sur la réalité; elle procède de l'imagination et du rêve; mais elle a produit des effets bienfaisants ; elle a conduit à l'abnégation, à la tolérance, à la générosité.lcsm

Pasqually et Saint-Martin furent les principaux apôtres de la franc-maçonnerie mystique du XVIIIe siècle.

Martinez de Pasqually, Portugais d'origine juive mais converti au christianisme, s'était consacré, à partir de 1754, à la propagande d'un rit où le mysticisme et les sciences occultes se mêlaient aux antiques dogmes maçonniques. De la France, où elle fut d'abord prêchée, sa doctrine ne tarda pas à se répandre en plusieurs pays. En 1779, le novateur partit pour l'île de Saint-Domingue ; il y mourut la même année [II].

Né à Amboise, en 1743, Louis-Claude de Saint-Martin avait fait ses études de droit probablement à l'université d'Orléans [III]. Après avoir occupé pendant quelques mois des fonctions judiciaires, il entra, en 1766, dans la carrière des armes avec le brevet de lieutenant au régiment de Foix qui tenait alors garnison à Bordeaux. Les loges de cette ville avaient subi l'influence de Pasqually ; Saint-Martin se fit initier et bientôt il devint l'un des fidèles disciples du maître. Lui-même l'a reconnu à diverses reprises. Au collège, il avait lu avec bonheur l'Art de se connaître d'Abadie; à l'université, les Principes du droit naturel et politique de Jean-Jacques Burlamaqui avaient fait sur son esprit une vive impression. « C'est à l'ouvrage d'Abadie, écrivait-il plus tard, que je dois mon détachement des choses de ce monde... C'est à Burlamaqui que je dois mon goût pour les bases naturelles de la raison et de la justice de l'homme. C'est à Martinez de Pasqually que je dois mon entrée dans les vérités supérieures. C'est à Jacob Bœhme que je dois les pas les plus importants que j'aie faits dans ces vérités. » [IV]. Bœhme est le mystique allemand de la fin du XVIe siècle et du commencement du XVIIe siècle, dont il traduisit en français plusieurs écrits ; il avait été pâtre, puis cordonnier. Saint-Martin n'a point nié l'influence des livres d'Emmanuel Swedenborg. Il les connaissait fort bien et il comptait, du reste, parmi ses amis intimes, un neveu de l'illuminé Suédois, le pasteur Silverichm. A son jugement, Swedenborg avait plus de ce qu'il appelait la science des âmes que la science des esprits. « Sous ce rapport, disait-il, quoiqu'il ne soit pas digne d'être comparé à Bœhme pour les vraies connaissances, il est possible qu'il convienne à un plus grand nombre de gens, car Bœhme ne convient qu'à des hommes entièrement régénérés ou, au moins, ayant grande envie de l'être. » [V]

En 1771, Saint-Martin quitta le service militaire et, depuis cette année jusqu'à sa mort, survenue le 13 octobre 1803, il se consacra exclusivement à la diffusion de ses idées. Lyon fut un des centres de son activité. Il y séjourna pendant quatre années. C'était le siège de la loge Les chevaliers bienfaisants, qui était acquise au mysticisme et qui par ses relations avec les loges étrangères exerça une influence considérable; sous l'inspiration de cet atelier se tint à Lyon même, en 1780, le convent national des Gaules, précurseur d'assemblées maçonniques comme le convent de Wilhelmsbad de 1782 où toute l'Allemagne était représentée et les convents de Paris de 1785 et de 1787 qui furent des congrès universels. Joseph de Maistre, notons-le, assista fréquemment aux travaux de la loge lyonnaise [VI].

nahonLe martinisme, doctrine de Saint-Martin, diffère du martinézisine, doctrine de Pasqually. Ce dernier affirme la chute de l'homme et le châtiment prononcé par Dieu ; il reconnaît la possibilité d'accomplir la « réintégration » des âmes, mais aux enseignements théurgiques il joint les initiations successives des adeptes et les pratiques empruntées aux occultistes et il crée une hiérarchie sacerdotale. Saint-Martin s'en tient à la théurgie, science des esprits, et à la théosophie. Selon lui, l'homme contracte par sa faute des dispositions vicieuses qu'il transmet à ses descendants; il tombe de l'ordre divin dans l'ordre naturel ; mais la souffrance et le châtiment peuvent le régénérer et le faire rentrer dans l'ordre divin. Il croit au gouvernement de la Providence qui dirige les individus et les peuples, qui les punit et les récompense. Il repousse le sacerdoce. « C'est bien, écrit-il, l'ignorance et l'hypocrisie des prêtres qui est une des causes principales des maux qui ont affligé l'Europe depuis plusieurs siècles jusqu'à ce jour. » Pour lui, la religion catholique a été déshonorée par le trafic et l'imposture. Il est chrétien, mais au lit de mort, il refuse les secours du prêtre. Il aime la liberté. C'est lui qui formule le « ternaire sacré » : Liberté, Égalité, Fraternité, qui devient la devise de la Révolution [VII]. Dans la Révolution qui se déroule sous ses yeux, il voit un fait providentiel. Il admet le droit des souverains; il est prêt à lui reconnaître une source surnaturelle; mais c'est quand il s'agit du passé et non point du présent. « La première origine des rois, écrit-il, est supérieure aux pouvoirs et à la volonté des hommes; leur source est au-dessus de celle que la politique lui a cherchée. » II parle des vertus innombrables que posséderaient les rois qui auraient recouvré leur ancienne lumière ; mais il demande s'il existe un pareil gouvernement et il ne veut pas répondre affirmativement. Il admet l'application des lois criminelles; toutefois il exige que la peine soit proportionnée à la faute. « Il n'y a pas deux crimes égaux, dit-il, et si la même peine est prononcée, il en résulte certainement une injustice. » Il se prononce contre la torture « usage barbare employé sur l'homme pour en exprimer la volonté ». Il déteste la guerre.

Dans ces opinions exprimées par le Philosophe inconnu (on sait que Saint-Martin aimait cette appellation et qu'il s'en servait sur le titre de ses livres), le lecteur a reconnu déjà plus d'une des théories prêchées avec tant de véhémence et tant de vigueur de style par Joseph de Maistre. En effet, l'illustre écrivain a subi à un haut degré l'influence du martinisme ; il ne songe pas à le nier ; il parle avec respect du novateur; il a lu ses ouvrages ; il lui emprunte à l'occasion des expressions typiques. On peut affirmer qu'il a été en rapport avec lui lors de ses voyages à Lyon, où, comme il le raconte, il a fréquenté les assemblées des illuminés. Nous avons vu que Saint-Martin habita Lyon durant quatre années et que la loge Les Chevaliers bienfaisants s'était prononcée en faveur de son enseignement. Des lignes de Joseph de Maistre sont décisives : « Il m'arriva jadis, écrivait-il en 1816 dans une dépêche adressée à son gouvernement, de passer une journée entière avec le fameux Saint-Martin, qui passait en Savoie pour se rendre en Italie. Quelqu'un lui ayant demandé depuis ce qu'il pensait de moi, il répondit : « C'est une excellente terre, mais qui n'a pas reçu le premier coup de bêche. » Je ne sache pas que dès lors personne m'ait labouré ; mais je ne suis pas moins, enchanté de savoir comment ces messieurs labourent. Au reste, quoique je ne sois qu'une friche, cependant le bon Saint-Martin a eu la bonté de se souvenir de moi et de m'envoyer des compliments de loin. » Le voyage que Saint-Martin fit en Italie, en compagnie du prince Alexis Galitzin, se place en 1787. Quand, dans ses ouvrages, Joseph de Maistre mentionne le nom du novateur, il ajoute de laudatives épithètes. Il l'appelle « le plus instruit, le plus sage et le plus élégant des théosophes modernes ». De même, en parlant des illuminés et de l'illuminisme, il se montre en général favorable à leurs tendances.maistre corresp diplo

Avec raison, il insiste sur deux points très importants, c'est qu'il ne faut pas confondre les illuminés ou théosophes, dont il s'occupe, avec les illuminés d'Allemagne, adeptes d'Adam Weishaupt, et c'est que les francs-maçons ne sont pas tous des théosophes.

Dans une dépêche du 2 février 1816, il écrit au ministre des affaires étrangères de Piémont : « Votre Excellence a beaucoup ouï parler d' « illuminés » ; mais qu'elle prenne bien garde qu'il n'y a pas de mot dont on abuse davantage ; on s'est accoutumé à ranger sous ce mot tous les gens qui professent des doctrines secrètes, de sorte qu'on était venu à donner le même nom aux disciples de Weishaupt, en Bavière, qui avaient pour but l'extinction générale du christianisme et de la monarchie, et aux disciples de Saint-Martin, qui sont des chrétiens exaltés (12). »

« Pour fixer ses idées, dit-il dans le même document, il suffit que Votre Excellence sache qu'il existe maintenant en Europe une innombrable quantité d'hommes qui ont imaginé que le christianisme recèle des mystères ineffables, nullement inaccessibles à l'homme, et c'est ce que les Allemands appellent le christianisme transcendantal. Ils croient que le christianisme était, dans son origine, une véritable initiation, mais que les prêtres laissèrent bientôt échapper ces divins secrets, de manière qu'il n'y a plus dans ce moment de véritable sacerdoce. La haine ou le mépris de toute hiérarchie est un caractère général de tous ces illuminés, au point que Saint-Martin, avec toute la piété dont ses livres sont remplis, est cependant mort sans appeler un prêtre. Ils croient à la préexistence des âmes et à la fin des peines de l'enfer, deux dogmes fameux d'Origène. Je n'en dirai pas davantage à Votre Excellence, ceci n'étant pas une dissertation : je me borne à dire que je me suis si fort pénétré des livres et des discours de ces hommes-là, qu'il ne leur est pas possible de placer dans un écrit quelconque une syllabe que je ne reconnaisse. »

Le document qui fut signé à Paris, le 26 septembre 1815, et qui est connu sous le nom de Sainte-Alliance, fit l'objet d'observations et de remarques de Joseph de Maistre, sur lesquelles nous reviendrons. Il en parle dans la dépêche du 2 janvier 1816. « C'est l'illuminisme, dit-il, qui a dicté la convention de Paris et surtout les phrases extraordinaires de l'acte qui ont retenti dans toute l'Europe. »

maistre du pape« Les illuminés pullulent à Saint-Pétersbourg et à Moscou, dit-il aussi ; j'en connais un nombre infini, et il ne faut pas croire que tout ce qu'ils disent et écrivent soit mauvais ; ils ont, au contraire, des idées très saines. » Il fait observer que les mystiques ont beaucoup d'analogie avec les idées que les illuminés se forment du culte intérieur et qu'ainsi ces derniers lisent les écrits de sainte Thérèse, de saint François de Sales, de Fénelon et de Mme Guyon, et il voit dans le mouvement une tendance fatale vers le catholicisme.

« L'effet de l'illuminisme tel que je l'ai fait connaître sur la Russie, écrit-il le 10 mai 1816, n'est et ne peut être que celui que j'ai dit, c'est-à-dire de ronger de son côté la religion nationale, déjà limée puissamment de trois côtés, par le protestantisme, par le catholicisme et par le rascolnisme. » [VIII].

Dans les Soirées de Saint-Pétersbourg, il est fréquemment question des illuminés. « Ce n'est pas, dit l'auteur, qu'il n'y ait dans leurs ouvrages des choses vraies, raisonnables et touchantes, mais qui sont trop rachetées par ce qu'ils y ont mêlé de faux et de dangereux, surtout à cause de leur aversion pour toute autorité et toute hiérarchie sacerdotales. » Il rend hommage aux personnes. « J'ai beaucoup vu les illuminés, ainsi s'exprime-t-il, j'ai copié leurs écrits de ma propre main. Ces hommes, parmi lesquels j'ai eu des amis, m'ont souvent édifié; souvent ils m'ont amusé et souvent aussi..., mais je ne veux point me rappeler certaines choses. Je cherche, au contraire, à ne voir que les côtés favorables. Je vous ai dit plus d'une fois que cette secte peut être utile dans les pays séparés de l'Église, parce qu'elle maintient le sentiment religieux, accoutume l'esprit au dogme, le soustrait à l'action délétère de la réforme, qui n'a plus de bornes, et le prépare pour la réunion. »

Notes de l'auteur

11. Le Mercure français, 1624, t. XI, p. 371. http://books.google.fr/books?id=iClOAAAAcAAJ [p. 100 et 104].

12. Joseph de Maistre, Correspondance diplomatique, t. II, p. 167. http://books.google.fr/books?id=AbgPAAAAQAAJ

Notes personnelles

Nous avons rajouté ces notes pour préciser quelques points que l'auteur ne connaissait pas à l'époque où son article a été publié.

I. C’est le titre du second livre de Louis-Claude de Saint-Martin Tableau naturel des rapports entre Dieu, l’homme et l’univers.

II. Comme souvent à cette époque, l’auteur cite une date erronée : Martines de Pasqually part de Bordeaux en 1772 vers Saint-Domingue où il décède en 1774. Cf. Michelle Nahon, Martines de Pasqually, un énigmatique franc-maçon théurge du XVIIIe siècle, fondateur de l'ordre des Élus Coëns. Pascal Galodé Editions, 2011.

III. Saint-Martin a fait ses études de droit à la Faculté de droit de Paris où il obtint une licence (1759-1762).

IV. Mon Portrait historique et philosophique (1789-1803), publié par Robert Amadou. Julliard, 1961, n°418.

V. Mon Portrait historique et philosophique (1789-1803), publié par Robert Amadou. Julliard, 1961, n°789.

VI. Le convent national des Gaules se tint à Lyon du 25 novembre au 10 décembre 1778. Le titre, et non une Loge, « Chevalier bienfaisant de la Cité Sainte » remplaça celui de Chevalier  templier. Les convents de Paris de 1785 et de 1787 concernent les Philalèthes du Rit français avec Savalette de Langes qui fonda la loge des Philalèthes.

VII. « Louis Claude de Saint Martin (1743) n'a pas forgé la devise « Liberté, Egalité, Fraternité ».Ce n'est donc pas de lui que la franc-maçonnerie aurait pu la recevoir avant que de l'offrir, ou de l'imposer à la révolution. Le malheur veut qu'il n'en soit rien ; malheur du moins pour les iconolâtres de l'historiographie. La vérité, c'est que la devise « liberté, Egalité, Fraternité » n'est au siècle des lumières et de l'illuminisme, ni maçonnique ni révolutionnaire […]. En effet, aucune assemblée législative (dans l'acception la plus large du terme), aucun gouvernement n'a jamais décidé, avant 1848, (date de la proclamation de la deuxième république), que Liberté, Egalité, Fraternité serait la devise de l'Etat français ». Liberté, Égalité, Fraternité, La Devise républicaine et la Franc-Maçonnerie. Extrait et résumé de l’article de Robert Amadou in Renaissance Traditionnelle N°17/18 - Janvier/Avril 1974 - p 1 – Tome V, www.ledifice.net/7055-4.html

VIII. « On pourrait écrire un mémoire intéressant sur ces rascolnics. Renfermé dans les bornes étroites d'une note, je n'en dirai que ce qui est absolument indispensable pour me faire entendre. Le mot de rascolnic, dans la langue russe, signifie, au pied de la lettre, schismatique. La scission désignée par cette expression générique, a pris naissance dans une ancienne traduction de la Bible, à laquelle les rascolnics tiennent infiniment , et qui contient des textes, altérés suivant eux dans la version dont l'église russe fait usage. C'est sur ce fondement qu'ils se nomment eux-mêmes (et qui pourrait les en empêcher ?) hommes de l'antique foi, ou vieux croyants (staroversi ). Partout où le peuple, possédant pour son malheur l'Ecriture Sainte en langue vulgaire, s'avise de la lire et de l'interpréter, aucune aberration de l'esprit particulier ne doit étonner. Il serait trop long de détailler les nombreuses superstitions qui sont venues se joindre aux griefs primitifs de ces hommes égarés. Bientôt la secte originelle s'est divisée et subdivisée, comme il arrive toujours, au point que dans ce moment il y a peut-être en Russie quarante sectes de rascolnics. Toutes sont extravagantes, et quelques unes abominables. Au surplus, les rascolnics en masse protestent et les lois n'oseraient plus se compromettre avec lui. L''illuminisme, qui est le rascolnisme des salons, s'attache aux chairs délicates que la main grossière du rascolnic ne saurait atteindre. D'autres puissances encore plus dangereuses agissent de leur côté, et toutes se multiplient aux dépens de la masse qu'elles dévorent, etc. ». Joseph de Maistre, Du Pape, avec un Discours préliminaire, Lyon, 1836, Volume 2, p.245, note 1. http://books.google.fr/books?id=WykQAAAAIAAJ