III. Les loges libres d'adoption ou la première maçonnerie des femmes. Extrait, p.49

« Parmi les grandes maîtresses qui ont illustré le maillet d'adoption (en ce temps-là ) nous citerons, dit Ragon, les illustres sœurs: duchesse de Bourbon, (la protectrice de Saint-Martin, le fondateur du Martinisme), la sœur de Philippe-Égalité (séparée bientôt après de son mari). Elle fut installée, en 1775, grande-maitresse de toutes les loges de France, à la loge de St-Antoine, climat de Paris.

Loges Androgynes ou d'Adoption (suite). Compagnonne et maîtresse, maîtresse parfaite et souveraine sublime écossaise. Extrait p.90-91

N. Deschamps donne une comparaison entre la doctrine des cathares et les franc-maçons, sous la forme d'un dialogue. Nous mettons seulement ce qui intéresse nos mots clés, ici Saint-Martin avec une citation de l'Homme de désir :

- Très bien, mesdames; on ne changera jamais pour vous les carafes en cruches et vous ne serez jamais franches-maçonnes. Quant à la réponse au signe de caractère, elle signifie, dit Guillemain, le bon usage qu'on doit faire de ses sens. Teissier n'en dit rien, mais Saint-Martin, le grand maçon, âme de tous les convents et de toutes les loges, l'explique plus fidèlement selon toutes les apparences. Il dit, dans son Homme de désir, que tout ce qui est dans les sens, peine ou plaisir, n'est pas l'homme et qu'il ne faut y attacher aucune importance : Au feu tout cela ! au feu ! dit-il encore, donnez au feu tout ce qu'il vous demande ; tout cela n'affecte pas l'âme, [page 91] et ce feu, c'est la matière, ce sont les sens, c'est le corps.