Un « magisme continu »

Après avoir essayé de faire compendre [sic] l'importance de ce grand principe de la philosophie mystique, ainsi formulée par Saint-Martin : chaque chose doit faire elle-même sa propre révélation, et par Bœhme : le développement de tout être est un magisme continu ; ce qui veut dire que rien n'est réellement assimilé à un être que par l'action de sa volonté, organe de son amour, et que rien de ce qui a été ainsi communiqué ne peut plus lui être enlevé par les doutes qui naissent de l'exercice de la raison spéculative agissant dans l'isolement ; après avoir montré que tous les efforts de la science étaient venus se résumer, pour les écoles allemandes, dans la négation des droits de cette raison critique isolée ; après avoir enfin mis en lumière l'identité de ce principe avec celui des destinées proportionnelles aux attractions, base de la théorie sociale proposée par M. Fourier, il me reste à soutenir ce parallèle par l'exposition rapide de quelques autres rapports, si essentiels et si frappants, qu'ils semblent faire de l'une de ces doctrines le simple développement des autres.

Nous avons déjà vu que l'école mystique considère l'homme comme pivot de la nature, mesure de toutes choses; elle subordonne toutes les connaissances fragmentaires fournies par l'analyse à la science foyère ou rectrice, synthèse de Dieu, de l'homme et du monde, révélée par la raison intuitive et confirmée par les traditions. Le savoir empirique n'a [page 426] de valeur pour elle qu'autant qu'il peut être employé dans la construction de l'édifice élevé par ce savoir de plus haute origine, dont le propre est de relier en systématisant. Elle s'occupe autant du pourquoi et du comment des choses, autant du rapport des moyens aux buts, que de celui des causes aux effets. Bien que l'école sociétaire n'ait pas encore complètement formulé sa philosophie, nous croyons qu'elle tend aussi à cet encyclopédisme unitaire et téléologique, que les écoles allemandes ont en vue dans leur célèbre formule de la synthèse du savoir et de l'être, et qui est l'esprit et la vie même de la théosophie.

Le système des correspondances ou analogies se retrouve dans les trois écoles. Pour Schelling et Kant, qui n'ont guères fait qu'énoncer le principe, sans lui donner les immenses développements qu'il comporte, c'est l'unité dans la variété, caractère suprême de l'ordre et du beau ; pour les mystiques, c'est la langue de la nature, le monde visible devenant le relief du monde invisible. M. Fourier, d'accord avec eux, n'en diffère qu'en ce qu'il applique ses analogies à l'ordre social, tandis que Bœhme, Saint-Martin et Swedenborg les appliquent surtout à l'ordre religieux, et s'en servent comme de principal flambeau pour interpréter les antiques et obscures traditions de l'humanité.

Le système optimiste de la Théodicée de Leibnitz, si justement qualifié dans ce recueil d'hypothèse malencontreuse, puisqu'elle tend à paralyser l'activité humaine, en lui enlevant tout espoir de voir jamais guérir ses maux les plus graves et lever des obstacles qu'elle considère comme nécessaires, a été flétri à la fois par l'âcre ironie de Voltaire et la tristesse imposante de Lamartine et de Byron, alliés comme à dessein pour appliquer l'indélébile stygmate de leur réprobation commune à la plus lourde et à la plus funeste méprise qui ait jamais pesé sur l'esprit humain. Les écrivains les plus célèbres de l'Allemagne moderne, tant poètes que philosophes, les théosophes mystiques et l'école sociétaire ont [page 427] repoussé avec une égale force la conception absurde et ridicule de l'optimisme quand même. Pour Bœhme et Saint-Martin, comme pour M. Fourier, le globe et l'humanité sont dans un état subversif, seulement la vue pessimiste de ces théosophes est plus étendue encore que celle du réformateur social ; ils n'ont pas cru, comme lui, que le mal fût fatalement attaché a l'évolution préparatoire qui signale les premières périodes de l'existence d'un globe et aux convulsions de sa décrépitude ; ils ont jugé que le mal social et le mal physique devaient avoir eu pour cause le mal moral, parce que d'une part les traditions de tous les peuples déposent avec unanimité en faveur du dogme de la déchéance, et que d'autre part ils ont compris avec une foule de penseurs illustres (5), que la raison et la conscience pouvaient se rallier a ce dogme, en tant qu'on ne le séparerait jamais de la doctrine consolatrice d'une réhabilitation, et que non seulement ils peuvent s'y rallier, mais qu'ils lui fournissent à leur tour la plus imposante sanction.

Je ne pense pas que l'école sociétaire attache une grande importance à la solution qu'a donnée son fondateur du problème de l'origine du mal ; il est évident qu'il n'a traité ce sujet qu'accessoirement, soit qu'il le jugeât en dehors de son but, ou que la direction habituelle de ses idées ne lui permît pas de s'en occuper avec le soin qu'il réclame à un autre point de vue. M. Fourier s'est borné à peu près à cette simple assertion, que le Créateur ne pouvait empêcher la prédominance du mal dans l'enfance et la décrépitude d'un globe. C'était trancher, au lieu de la résoudre, la plus grave de toutes les questions religieuses. Il n'est pas hors de propos de remarquer ici que cette solution ne se lie en aucune façon à tout le reste du système sociétaire, qu'elle semble même le contrarier visiblement. Une des plus belles idées de M. Fourier, [page 428] qu'il a eue en commun avec les mystiques, est celle de la régénération de la nature, comme conséquence directe de celle de l'humanité ! Il a dit dans le même sens et avec la même portée que saint Paul : toutes les créatures gémissent attendant de l’homme leur délivrance. Il a représenté cette nature, impatiente de procéder à de plus belles créations, enchaînée par le désordre dans lequel persistent les sociétés. Comment, dès lors, l'humanité, pivot du monde, élément libre destiné à régir l'élément fatal, a-t-elle pu être arrachée par celui-ci à l'état de bonheur dont il nous la montre en possession dans Éden. Il a bien fallu, dans l'ordre des idées de cet écrivain, que l'humanité engendrât elle-même le mal moral ou social dont elle a été la victime, et que, par suite, la nature, esclave docile, engendrât le mal physique, par une création subversive rigoureusement correspondante à la subversion qui avait eu lieu dans l'élément supérieur ; il l'a bien fallu, dis-je, puisque la restauration de l'humanité dans l'état primitif de bonheur, ou état sociétaire, par la pratique universelle de la justice et de la vérité, pourra seule opérer, par correspondance, la restauration de la nature. Le principe analogique dépose donc contre l'hypothèse de M. Fourier sur l'origine du mal. Le principe attractionnel et le principe téléologique lui sont formellement opposés. En vertu du premier, tout ce que l'homme n'aimera jamais, tout ce qu'il ne saurait désirer, est absolument mauvais et n'a qu'une existence factice. Le mal est le chisme de l'être, et à ce titre n'a pas d'existence per se. On doit donc supposer, si l'on se laisse diriger par le flambeau de l'attraction, que la décrépitude et la mort, cette mort qui sera toujours le roi des épouvantements, disparaîtront; car elles constituent la victoire de l'élément fatal sur l'élément libre. Aussi l'Écriture dit-elle que le dernier ennemi qui sera vaincu c'est la mort. En vertu du second principe, qui est celui des causes finales, l'âme et la vie de toute la théorie sociétaire, le but de la création, à savoir l'état heureux et glorieux de l'humanité et du globe, ce [page 429] but une fois atteint, pourquoi les ferait-on retomber dans l'incohérence et le malheur?

Il faudrait faire de cet article un volume, pour donner seulement une faible esquisse de la théosophie de Bœhme et de Saint-Martin. Nous avons dû nous borner à indiquer son point de départ et son caractère principal, son étroite connexion avec l'état présent de la culture intellectuelle, en France et en Allemagne. La citation de Saint-Martin, par laquelle nous allons terminer ce travail, nous paraît ne pouvoir manquer de frapper les hommes disposés à regarder comme chimérique, ou comme trop vague, le rapprochement de doctrines qui en est la principale pensée. Ils y remarqueront encore un point commun entre le christianisme mystique et l'école sociétaire, le désir d'arracher l'homme à la passivité fataliste avec laquelle il se résigne au mal, que les fausses religions lui font considérer comme une expiation utile, tandis qu'a titre d'administrateur de la terre, seul organe de la Providence divine, l'homme doit sentir qu'il n'est placé sur ce globe que pour en éliminer toutes les sortes de souffrances et de désordres, par sa gestion unitaire, radicalement médicatrice, et non pas dérisoirement palliative.

« Nous ne pouvons guère nous dispenser de croire qu'indépendamment des fruits terrestres que la terre nous prodigue tous les jours, elle a encore d'autres fruits à produire. Le premier des indices que nous en ayons est de voir la différence qui se trouve entre les fruits sauvages que la terre porte naturellement, et ceux que nous lui faisons produire par notre culture, ce qui pourrait annoncer à des yeux pénétrants que la terre n'attend que le secours de l'homme, pour faire sortir de son sein des merveilles encore plus intéressantes.

» Un second indice est qu'il y a eu peu de nations païennes qui n'aient rendu un culte religieux à la terre.

» Enfin la mythologie vient appuyer notre conjecture en nous offrant les pommiers d'or placés dans le jardin des [page 430] Hespérides, en faisant enseigner aux hommes par une déesse l'art de l'agriculture, et en nous apprenant, selon Hésiode, que la terre naquit immédiatement après le chaos, qu'elle épousa le ciel, et qu'elle fut mère des dieux et des géants, des biens et des maux, des vertus et des vices.

» Si, de ces observations naturelles et mythologiques, nous passons à des traditions d'un autre ordre, nous verrons dans la Genèse (4, 11 et 12) qu'après le meurtre d'Abel il fut dit a Caïn : Désormais tu seras maudit sur la terre qui a ouvert son sein, et qui a reçu de ta main le sang de ton frère. Lorsque tu la cultiveras, elle ne te rendra point ses fruits.

» Or, nous ne remarquons pas que la terre ne puisse être labourée que par la main d'un juste, sous peine de demeurer stérile. Nous ne remarquons pas non plus que ce soit le sang des hommes qui s'oppose à sa fécondité. Lors donc qu'il fut dit à Caïn, après son crime, que quand il travaillerait la terre elle ne lui rendrait point ses fruits, tout nous engage à penser qu'il était question dans ce travail d'une autre culture que de la culture commune et ordinaire ; or, cette autre culture, quelle idée pourrions-nous nous en former qui ne rentrât pas dans le véritable ministère de l'homme-esprit, ou dans cet éminent privilège qui lui est donné de pouvoir faire sabbatiser la terre ; privilège toutefois qui est incompatible avec le crime, et qui doit cesser et être suspendu dans ceux qui ne marchent pas selon la justice.

» Mais nous ne pouvons guère pénétrer dans le sens du mot sabbatiser sans recourir aux sept formes ou aux sept puissances que Bœhme établit pour base de la nature.

» Il nous faut en outre reconnaître avec lui que par une suite de la grande altération, ces sept formes, ou ces sept puissances sont ensevelies dans la terre comme dans les autres astres ; qu'elles y sont comme concentrées et en suspension ; et que c'est cette suspension qui tient la terre en privation et en souffrance, puisque ce n'est que par le développement [page 431] de ces puissances ou de ces formes, qu'elle pourrait produire elle-même toutes les propriétés dont elle est dépositaire et qu'elle désire manifester, observation que l'en peut appliquer à toute la nature.

» Enfin, il nous faudrait retracer le tableau de l'homme qui annonce universellement une tendance à tout améliorer sur la terre, et qui fut chargé par la sagesse suprême, selon Moïse, de cultiver le paradis de délices, et de veiller à sa conservation.

» Or, quelle pouvait être cette culture de la part de l'homme, sinon de maintenir en activité, selon les mesures et proportions convenables, le jeu de ces sept puissances ou de ces sept formes, dont le jardin de délices avait besoin, comme tous les autres lieux de la création.

» Il fallait donc, par conséquent, que l'homme fût dépositaire du mobile de ces sept puissances pour pouvoir les faire agir selon les plans qui lui étaient tracés, et pour maintenir ce lieu choisi dans son repos ou dans son sabbat, puisqu'il n'y a de repos ou de sabbat pour un être qu'autant qu'il peut librement développer toutes ses facultés.

» Aujourd'hui, quoique le mode de l'existence de l'homme ait prodigieusement changé par l'effet de la grande altération, l'objet de la création n'a pas changé pour cela, et l'homme-esprit est encore appelé à la même œuvre, qui est de faire sabbatiser la terre.

» Quant à ces sept puissances renfermées aujourd'hui dans la terre comme dans toute la nature, nous en voyons une image sensible dans le phénomène physique que notre atmosphère offre a nos yeux quand par la présence du soleil les nuages se fondent en eau.

» Cette substance aqueuse, qui, selon de profondes et justes observations, est dans toutes les classes le vrai conducteur ou le propagateur de la lumière, présente en remplissant l'espace un miroir naturel aux rayons solaires. [page 432] 

» Ceux-ci, en pénétrant dans le sein de cet élément, marient leurs propres puissances avec celles dont il est lui-même dépositaire, et par cette féconde union le soleil et l'eau, c'est-à-dire la région supérieure et la région inférieure, manifestent aussitôt à notre vue le signe septénaire de leur alliance, qui est en même temps le signe septénaire de leurs propriétés, puisque les résultats sont analogues à la source qui les engendre.

» Ce fait sensible et physique nous offre, en nature, l'enseignement le plus instructif sur l'état de concentration et d'invisibilité où sont ces sept puissances dans la nature, sur la nécessité que leurs entraves se rompent pour qu'elles puissent rentrer dans leur liberté ; sur l'action constante du soleil, qui ne travaille qu'à faciliter leur délivrance, et à montrer ainsi à tout l'univers qu'il est ami de la paix, et qu'il n'existe que pour le bonheur des êtres.

» Lorsque cette pluie, ainsi fécondée par le soleil, descend sur la terre, elle vient opérer, en se mariant avec elle à son tour, les salutaires résultats de la végétation, que nous secondons par notre travail et dont nous recueillons les heureux fruits, et c'est ainsi que la vie, ou le sabbat matériel de la nature, se propage par des progressions douces, depuis le chef solaire jusqu'à nous.

» Mais ce phénomène physique et figuratif, et tout ce qui en est le résultat, s'opère sans le ministère spirituel de l'homme, et cependant c'est à l'homme à faire sabbatiser la terre ; aussi avons- nous reconnu ci-dessus qu'elle attendait de lui une autre culture.

» Je ne craindrai point de dire que ce glorieux sabbat que l'homme-esprit est chargé de rendre à la terre est de lui aider à célébrer les louanges de l'éternel principe, et cela d'une manière plus expressive qu'elle ne le peut faire par toutes les productions qu'elle laisse sortir de son sein.

» Car c'est là le terme réel où tendent tous les êtres de la [page 433] nature. Leurs noms, leurs propriétés, leurs sept puissances, leur langue enfin, tout est enseveli sous les décombres de l'univers primitif ; c'est à nous à les seconder dans leurs efforts pour qu'ils puissent redevenir des voix harmonieuses et capables de chanter chacun dans leur classe les cantiques de la souveraine sagesse.

» Mais comment chanteront-ils ces cantiques si cette souveraine sagesse n'employait un intermède pour pénétrer jusqu'à eux, puisqu'elle leur est si supérieure, et si par son représentant et une image d'elle-même elle ne leur faisait pas ainsi parvenir ses douceurs ?

» Nous ne cherchons plus à établir ici que l'homme est cet intermède ; tout ce qui a précédé n'a eu pour objet que de nous amener à cette persuasion, et malgré les nuages ténébreux qui enveloppent la famille humaine, malgré le poids énorme du fardeau qui l'accable depuis qu'elle a été plongée dans la région de la mort, je me plais à croire que parmi mes semblables il s'en trouvera encore qui dans cette sublime destination n'apercevront rien que leur véritable nature désavoue, et peut-être même, ne fût-ce qu'en perspective, ils n'en envisageront pas le charme sans tressaillir. Ne nous occupons donc ici que de chercher à quel prix l'homme peut parvenir à s'acquitter de cet important ministère.

» Ce ne peut être qu'en employant ces mêmes puissances, qui sont cachées dans son être corporel comme dans tous les autres êtres de la nature; car l'homme étant l'extrait de la région naturelle, de la région spirituelle et de la région divine, les sept puissances ou les sept formes qui servent de base à toutes choses doivent agir en lui, mais d'une manière diverse et graduée, selon son être naturel, selon son être spirituel, et selon son être divin ou divinisé.

» Mais, pour qu'elles puissent agir en lui dans quelques-unes de ces classes qui le constituent, il faut que ces puissances elles-mêmes soient ramenées en lui à leur état de liberté originelle. [page 434] 

» Or, quand l'homme se contemple sous ce rapport, quand il considère à quel état de désordre, de désharmonie, de débilité et d'esclavage ces puissances sont réduites dans tout son être, la douleur, la honte et la tristesse s'emparent de lui au point que tout pleure en lui, et que toutes ses essences se transforment en autant de torrents de larmes.

» C'est sur ces torrents de larmes représentées matériellement par les pluies terrestres que le soleil de vie dirige ses rayons vivificateurs, et que par l'union de ses propres puissances avec le germe des nôtres, il manifeste à notre être intime le signe de l'alliance qu'il vient contracter avec nous.

» C'est alors, homme, que tu deviens susceptible de sentir les douleurs de la terre, ainsi que de tout ce qui constitue l'univers ; c'est alors qu'en vertu de l'énorme différence qui se trouve entre l'état infirme des sept puissances cachées dans la terre, et entre tes propres puissances revivifiées, tu peux apporter du soulagement à ses souffrances, parce que tu peux répéter à son égard ce qui vient de s'opérer sur toi. Enfin, ce n'est qu'en jouissant toi-même de ton propre sabbat et de ton propre repos que tu peux parvenir à la faire sabbatiser à son tour.

» Ce n'est que par là que tu deviens réellement le maître de la nature, et que tu peux l'aider à manifester tous les trésors qu'elle gémit de voir concentrés dans son sein, ainsi que tous ces prodiges et tous ces faits merveilleux dont les mythologies de tous les peuples et de toutes les traditions, soit sacrées, soit profanes, sont remplies, et qu'elles attribuent, les unes à des dieux imaginaires, les autres aux droits réels qui appartient à l'homme revivifié dans ses facultés par le principe même qui lui a donné l'être.

» C'est par là que tu peux en quelque sorte soumettre les éléments à ton empire, disposer à ton gré des propriétés de la nature, et contenir dans leurs bornes toutes les puissances qui la composent, afin qu'elles n'agissent que dans leur union [page 435] et leur harmonie ; car ce n'est qu'en agissant dans leur désordre et leur désharmonie qu'elles produisent ces formes et ces êtres monstrueux que l'on remarque dans les différents règnes de la nature. » (Ministère de l’Homme-Esprit, 135 à 142.)